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Suffit-t-il d'avoir le choix pour être libre ?

Dissertation : Suffit-t-il d'avoir le choix pour être libre ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2018  •  Dissertation  •  1 476 Mots (6 Pages)  •  1 576 Vues

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Le désir peut être défini comme une tendance ou une force psychique qui nous pousse vers un objet dont nous éprouvons le manque et que nous nous imaginons être source de satisfaction , il constitue un manque à combler mais cette source de satisfaction serait très subjective . Ce plaisir viendrait alors de la satisfaction de posséder ou d'accomplir ces choses que nous désirons comme l'épanouissement personnel passerait par cette satisfaction .

L'extrait de texte  soumis à notre étude provient de  « Émile ou De l’éducation livre II »  ,  un traité d'éducation portant sur « l'art de former les hommes » de Jean-Jacques Rousseau publié en 1762   dans lequel le désir est perçu comme quelque chose d'inassouvissable en vue de notre imagination qui ne cesserait d'en vouloir toujours plus car elle excite et nourrit ces désirs afin de les satisfaire , quelque chose ou il y aurai toujours un manque et qui n'arriverait jamais a être totalement comblé et  qui ne mènerait donc  pas au bonheur.

Aussi est il possible de satisfaire nos désirs malgré un rapport inconscient avec notre imagination ? Le bonheur arriverait il malgré tout à combler notre désir ?

L'argumentation de Rousseau se déroule en 2 mouvements . Dans le 1er mouvement de la ligne 1 à 6   en démontrant le rôle de l'imagination dans la naissance du désir qu'on ne peut combler et qui va toujours plus loin puis et dans un 2ème mouvement en expliquant comment accéder au bonheur et ainsi maîtriser son désir .

        Dès la première phrase Rousseau nous indique le rôle de l'imagination  «  c'estr l'imagination qui étend pour nous la mesure des possibles , soit en bien soit en mal , et qui , par conséquent , excite et nourrit les désirs par l'espoir de les satisfaire » . Lorsque l'on se met a imaginer quelque chose notre désir grandit et souhaite acquérir ce que l'on imagine ( donc ce que l'on désir au fond de nous  ) que ce soit en mal ou en bien , elle est la faculté de représenter ou de rendre présentes à l'esprit des choses qui en sont actuellement absentes, soit que ces choses existent en effet et aient été déjà perçues, soit qu'étant simplement possibles, elles n'aient jamais encore été perçues.  . Cette imagination est le moteur qui va faire naître et également assoiffer ce désir   par l'espoir de le combler. Chaque personne a une imagination différente et nous apportes alors différentes possibilités mais on ne peut pas toutes les posséder c'est la qu'interviendrait le côté négatif de l'imagination pour le désir car il ne serait alors pas comblé mais rempli d'idée ou de désirs insatiables . Cela créerait donc une forme d'espoir sans fin qui ne serait jamais comblés en vue de cette imagination qui semblerait irréel et qui ne cesserait de croître tout en agissant sur le réel .  Comme le dit   Rousseau ligne 2-3 «  Mais l'objet qui paraissait d'abord sous la main fuis plus vite qu'on ne peut le poursuivre » ce qui trompe cette forme de bonheur (qui est un état de satisfaction totale qui peut perdurer sur la durée selon l'état et la forme de ce bonheur , il peut être définis comme un idéal qui renvoie à la représentation d'un état stable et durable de satisfaction ou ne subsiste ni trouble ni frustration). )   car elle n'est pas satisfaite et est seulement construite de rêve , d'espoir   car nous désirons alors ce que nous imaginions et désirons les choses dont nous rêvions.

Ligne 3 à 4 «  quand on croit l'atteindre , il se transforme et se montre au loin devant nous » ici « l'objet » dans cette phrase représente la chose imaginée et convoitée par notre esprit que l'on ne peut acquérir mais que l'on continue de convoiter sans cesse sans vrai résultat. Cet objet qui était alors désiré change alors en un autre objet , puis l'on passe à autre chose c'est également ce que Rousseau à voulu  démontrer en disant «  Ne voyant plus le pays parcouru , nous le comptons pour rien , celui qui reste à parcourir s’agrandit , s'étend sans cesse . Après chaque objet qui à été « acquis » l'on passe à un autre et on oublie le précédent .  

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