Pour Ou Contre L'Euthanasie

L’euthanasie au Québec n’est pas un droit légal, pourtant d’après des sondages qui ont eu lieu sur le sujet révèlent qu’une majorité de la population canadienne est en faveur de l’euthanasie. La question de l’euthanasie fait constamment l’objet de discussions, même dans d'autres pays. Il est donc pertinent de se demander si l’application de l’euthanasie au sein de notre société peut être justifiable sur un plan moral et éthique?

À cette question, je soutiens que non le droit à l’euthanasie n’est ni éthique, ni moral et que le fait de faire appel à l’euthanasie n’améliorent pas vraiment la vie des gens. Je crois qu’on ne peut soutenir raisonnablement le fait d’appliquer le droit de tuer quelqu’un comme une aide, surtout dans les conditions actuelles de notre société. Les gens deviennent de plus en plus égoïstes et notre système de santé n’est pas assez sûr pour donner aux autres le droit de mettre fin à la vie d’un autre. Il existe plusieurs inconvénients à cette demande. Cela ne signifie pas pour autant que les gens doivent mourir dans la souffrance, il existe des échappatoires pour aider les gens à mourir dans la dignité.

D’abord précision qu’il existe deux types d’euthanasie, il y a l’euthanasie passive «Il s’agit de la renonciation par le patient où ses proches à la mise en œuvre de mesures de maintien de la vie ou l’interruption de celles-ci» L'euthanasie active «suppose le geste d'un tiers qui administre à un malade une substance létale dans le but de provoquer la mort immédiatement». Les arguments qui reviennent le plus souvent dans la polémique sur la question de l’euthanasie est que les gens ont le droit de mourir dans la dignité, qu’ils ont le droit de choisir la façon qu’ils veulent mourir, parce que leurs corps leur appartiennent. L’objectif de ce texte est de montrer qu’une personne peut mourir dans la dignité sans pour autant faire appel à l’euthanasie et que le fait d’être le maitre de son corps ne nous donne pas pour autant le droit de se tuer. Et c’est ce que je vous prouverai dans le texte qui suit.

Premièrement, bien des gens croient que l’euthanasie aide les gens à mourir dans la dignité, or le contraire a été démontré dans une étude canadienne. Dans un échantillon de cette étude, 4 patients demandaient l’euthanasie, sur ses quatre patients, deux de ses patients souffriraient de la dépression après qu’ils ont suivi une thérapie, ils ne demandaient plus de se faire euthanasié. Un de ses patients est rentré dans un centre palliatif et il ne restait qu’un qui voulait toujours mourir, tandis que les autres ne pensaient même plus à se faire euthanasiés. Une autre étude nous apprend qu’en 2002, l'adoption d'une loi autorisant l'euthanasie en Belgique entraîna 24 décès assistés. En 2011, ce nombre s'éleva à 1,133 décès. L'an passé, des jumeaux identiques physiquement actifs et âgés de 43 ans furent euthanasiés après avoir montré un trouble génétique provoquant une cécité progressive.

Si on décide de légaliser l’euthanasie il y aurait des conséquences sur la vie des gens. L'une de ses conséquences est que de plus en plus de gens voudraient avoir accès à ce système, même quand leur état de santé ne le demande pas Toujours en Belgique, 50% des cas d'euthanasie n'ont pas été rapportés aux autorités

Ensuite, il y a les personnes âgées, qui par leurs vieillesses ne sont plus capables d’être utile à la société, si on décide de légaliser l’euthanasie quelles serait le message envoyé pour ces personnes? Le message est celle-là comme vous n’êtes plus capable de faire votre part dans l’économie, vous n’avez plus votre place parmi. Actuellement au Québec le problème est le vieillissement des baby-boomers et aussi le problème de la crise économique, on a plus d’argent pour leurs pension et aussi

Le fait de vouloir adopter la loi 52 qui dit qu’une personne a le droit de mourir dans la dignité, est plus une atteinte à la dignité de nos personnes âgées, ce n’est pas parce qu’ils sont vieux, qu’ils n’ont plus de dignité.

Pour faire suite, le fait qu’une personne est libre de faire ce qu’elle veut de son corps ne veut nécessairement pas dire qu’elle est en droit de décider quand elle doit mourir. C’est vrai qu’on est libre de décider ce qu’on veut faire de notre corps, mais dans cette liberté il y a des contraintes. L’un de ses contraintes est que la personne

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