Philo de la nature
Fiche : Philo de la nature. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sibylle92 • 22 Mai 2013 • Fiche • 1 825 Mots (8 Pages) • 1 004 Vues
Objectif : montrer que la philosophie de la nature est encore d'actualité et quelle est fondée. Montrer que les 1ier philosophes, en s'interrogeant sur la nature, ont soulevé des problématiques fondamentales.
Actuellement, la philosophie naturelle n'existe pratiquement plus ; seule la physique doit s'exprimer sur la science.
Si l'on veut faire intervenir la philosophie, celle-ci doit se limiter à parler de ce dont parle la science : épistémologie (≠ herméneutique : +/- interprétation)
Or, la philosophie naturelle a [encore] quelque chose à dire de la nature et cela a des conséquences, notamment éthique (la Phi. Nat. précède l'éthique).
Mais il est important de souligner que la philosophie naturelle a un fondement. Elle née avec Thalès. Auparavant, les mythes expliquent le monde, en faisant intervenir les dieux et les esprits. Thalès dépasse les explications mythologiques en proposant une explication par la raison ⇨ il libère l'homme de l'emprise de la nature → l'animisme (on remarque que cette « dévotion » revient, même dans les pays africains et en Occident).
2. Comment connaitre la nature ?
a. Les problèmes posés par les anciens et les modernes
Cours 2 – 13/10/10
Petit à petit, le mythe religieux devient philosophique. Pourquoi ? Le mythe philosophique sert à expliquer des concepts. Peu à peu, on voit naitre un discours rationnel, le mythe philosophique cherche à saisir l'intelligibilité des concepts. Alors, peu à peu, se développe chez les grecs, une pensée et un discours rationnel.
Pour ne pas dénaturer ce discours et risquer de le couper de la réalité, Aristote est le 1ier à véritablement discourir de façon rationnelle en laissant de côté les aspects mythologiques → c'est la naissance de la logique.
Les 1ier philosophes grecs ont réfléchis au sujet de la nature, en tentant d'expliquer et/ou de trouver un 1ier principe commun (d'où l'unité du monde). Mais leurs recherchent les ont aussi amené à réfléchir au sujet d'un principe d'organisation… Leurs réflexions mettent ainsi en évidence divers problèmes.
Les 1ier philosophes ont pensé à propos de la nature. A partir de là, un certains nombres de problèmes ont été mis en relief et des tentatives de réponses apportées.
A partir de Thalès, ils proposent 3 réflexions au sujet du principe des choses, c'est-à-dire, ce qui est 1ier. Plutôt que de s'opposer, ces 3 conceptions se complètent et mettent en lumière l'existence des causes.
Thalès, comme tous les philosophes antiques du reste, propose un principe matériel : « tout est eau ». Anaximandre, lui, marqué par les contraires, dit que « tout est infini ».
L'homme cherche ce qui est 1ier et peut raisonner à l'échelle du tout. L'homme peut comprendre la nature des choses en s'interrogeant sur les parties qui composent le tout.
Thalès cherche en quoi les choses sont faites.
Anaximandre dit que c'est l'indéterminé qui constitue chaque choses, car tout est changement, le monde des êtres est en changement. Le changement est l'indétermination.
Anaximène, pour sa part, pense que « tout est air ».
Pythagore prend, en quelque sorte, la suite de ces idées, en les dépassants. Il constate l'harmonie existant dans la nature (son organisation) et il remarque que tout cela est mathématisable → « tout est nombre » : principe d'ordre et d'organisation du monde. La raison d'être des choses est le nombre. Les nombres révèlent l'essence des choses. Mais la science des nombres est celle de ce qui est cachée : est-elle donc toujours en adéquation avec le réel ?
Cours 3 – 26/10/10
Pythagore se prononce d'un point de vue du principe d'organisation : en raison de quoi les choses sont organisées de cette manière. Pour Pythagore, il y a une connaissance sensible et une connaissance intelligible : le principe d'ordre en fait partie. La cause est + grande que l'effet car c'est la cause qui produit l'effet.
Puis vient l'école d'Héraclite d'Ephèse : pour elle, « tout est feu ». Héraclite est le premier à poser le problème de la relation entre être et devenir : il y a, semble-t-il, une opposition. Il veut mettre en relief que tout est changement, tout est devenir, l'être est une illusion. Le changement est dans la nature même des choses, ce qui est confirmé par l'expérience, selon une modalité de négation (par les contraires) : dualité être/non-être, être/devenir. (Sa pensée aura une grande influence sur des pensées modernes, tel que le marxisme, qui est avant tout une philosophie de la nature)
A cette théorie va répondre celle de Parménide d'Elée. Il est le 1ier à avoir une pensée pouvant être qualifiée de métaphysique, c.-à-d. au sujet de l'être. Pour lui, « l'être est incréé, impérissable, complet, immobile, tout entier dans l'instant présent, un, continue ». Le changement est une illusion. L'être est saisissable par la pensée, il est intelligible. Début de l'idée que le principe transcende l'effet : dieu (=l'Etre) est la cause mais pas l'effet. Mais est-ce que le changement existe ? Pour lui, tout est : rien ne change.
Zénon d'Elée va tenter de justifier la pensée de son maitre. Il prouve que le changement est une impossibilité conceptuelle. Mais ce faisant, il confond la divisibilité de la grandeur avec la grandeur réelle (qui n'est pas une grandeur mathématique). Cela a tout de même l'intérêt de montrer que les choses ne sont pas nécessairement telles qu'on le pense → nouveau problème : quel lien entre ce que l'on pense et ce qui est ?
Cours 4 – 28/10/10
Enfin, Démocrite dit que la nature est composée d'atomes s'assemblant par hasard. Le monde est donc le mouvement aléatoire des atomes. Le hasard est le maitre de l'univers. Matérialisme, philosophie du changement. La pensée de Démocrite donne une nouvelle orientation à la réflexion sur la nature, qui peut-être d'ailleurs considérée comme une régression. En effet, avec lui, on réfléchit au sujet du hasard. Mais si le hasard
...