Penser

Penser, qui inclut toute activité intellectuelle et qui est propre à l’homme en ceci qu’elle nous différencie de l’animal qui lui vit uniquement par instinct. Il s’agit ici de savoir s’il est nécessaire de s’empêcher de penser pour parvenir à être heureux. Il peut paraître évident que penser en toute circonstance peut nuire au bonheur en empêchant son accomplissement par l’exercice continu de la pensée. Cependant il semble difficile et même impossible de vivre sans penser ce qui conduirait à vivre comme des « imbéciles heureux » et à renoncer en quelque sorte à notre humanité.

Problematique + plan

plan : 1)En quoi la pensé au sens strict met un frein à la quête du bonheur.

penser au passé = nostalgie regrets

penser au futur = peur angoisse

2)le lien entre la pensée et le bonheur: pas de bonheur sans pensée.

1) La première réponse qui nous vient à l’esprit est que penser sans cesse peut empêcher d’atteindre le bonheur car la pensée inclut la concentration et la réflexion et ainsi empêche la distraction et peu empêcher à plus long terme le bonheur .

Ainsi comment parvenir à être heureux après la mort d’un proche , par exemple une personne préférant ne pas penser et se distraire l’esprit pour ne pas souffrir de la mort du proche ne fera pas son deuil et au final sera vraisemblablement très malheureuse à cause de ce refus d’accepter la réalité. Il existe en effet de nombreux cas d’individus ayant refusé d’accepter la mort préférant penser à autre chose et qui des années après n’ont toujours pas admis la mort de la personne.

Penser peut provoquer des remords pour une mauvaise action effectuée par exemple. Ou encore cela peut donner naissance à de la nostalgie en pensant à une époque révolue ce qui au final se caractérisera par de l’amertume. Quand à penser au futur cela a de forte chance de nuire au bonheur par l’angoisse que ça représenterait comme la perspective d’un entretien d’embauche qui serait source de peur et entraînerait le malheur à cause de l’anticipation qui avait été faite. Penser au futur gâcherait ainsi le présent et le rendrait malheureux.

Une projection en avant ou en arrière permettrait aussi de s’évader d’un présent monotone ou malheureux. Ne prenons-nous pas des photographies lors des événements dis heureux de notre passé, comme un mariage, pour pouvoir mieux se le remémorer et atteindre un certain bonheur.

2) S’empêcher de penser dans l’espoir d’atteindre le bonheur peut inclure la création de certaines contraintes et ainsi de certains risques. En effet s’interdire de penser serait contraire à la maxime de Descartes « Cogito, ergo sum » (je pense donc je suis) S’il faut s’abstenir de penser pour être heureux cela à pour conséquence directe de vivre dans l’ignorance en renonçant à prendre en compte la réalité. En effet nous ne pouvons être conscient sans penser et aller au-delà des apparences. En s’abstenant de penser nous refusons donc de comprendre et d’interpréter le monde qui nous entoure

Cesser de penser réduirait finalement l’homme à l’état animal agissant uniquement par l’instinct fondé sur la nécessité,

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