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Necissité de travailler

Dissertation : Necissité de travailler. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2013  •  Dissertation  •  1 372 Mots (6 Pages)  •  773 Vues

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La liberté est-elle limitée par la nécessité de travailler ?

Introduire : §1 Présenter la question en partant du présupposé que travailler est nécessaire.

Dans la réalité, personne ne peut faire ce qu’il veut en toute liberté et l’on pense que le travail est une contrainte. Mais la liberté est-elle limitée par la nécessité de travailler ?

§2 Présenter ce qui fait question et pourquoi : Il y a bien une limite, mais comment l’interpréter ?

Le travail est-il une servitude, un obstacle à la liberté, rien d’autre ? Ne fait-il que limiter au sens de contraindre ? Si on pose la liberté dans l’absolu, la limiter revient à la nier. Mais cet absolu n’est-il pas une illusion ?

§3 Présenter la problématique : (l’articulation qui renverse le sens de la limite : négatif > positif)

La nécessité de travailler peut avoir un sens positif plutôt que négatif : loin de priver l’homme, cela lui apprend à « sortir de soi » pour découvrir le réel. La liberté n’est pas niée et supprimée mais plutôt affirmée et déployée dans le monde réel. Alors la nécessité de travailler limite-t-elle la liberté ou permet-elle au contraire à l’homme de se libérer et de progresser ?

Partie 1 [Raisonnement] qui lance le développement : on pose que travailler limite la liberté.

- Il y a nécessité de travailler : et cela implique une contrainte. A => B

- Or, la liberté est sans contrainte. La contrainte est une forme d’esclavage et une limite. B => C

- Il y a donc bien obstacle à la liberté, limite radicale et même négation.

Cette nécessité a un effet sur l’homme car elle nie sa liberté. L’homme paraît enchaîné à son travail : le travail l’aliène. Mais ne fait-il que limiter et contraindre sans rien apporter ? C’est par son travail que l’homme répond à ses besoins. L’homme apporte à l’homme tout ce qu’il n’a pas

– Réf. Mythe de Prométhée qui permet de lever l’obstacle de la nature par l’apport technique.

L’homme n’a rien ; il doit tout faire de ses mains. Le travail apparaît à la fois comme une limite qui supprime la liberté et un moyen de la dépasser. Dans la Genèse, Dieu place l’homme face au devoir de travailler. La liberté idéale du paradis est perdue, c’est par son travail qu’il doit vivre, ce qui limite sa liberté. Au paradis, il n’y a pas travail, la liberté est totale. Mais dans la vie réelle, il y a des limites : il s’agit donc de s’interroger sur la limite que pose le travail : comment l’interpréter ?

[Transition]

Cette limite contraint l’homme mais il se réalise et se libère en travaillant. La contrainte limite la liberté mais est-elle niée ? Ne serait-elle pas plutôt affirmée ? En effet, on ne peut nier la liberté qu’à un être qui la possède. En principe, dans son concept, la liberté est totale, mais en réalité, dans son application réelle et concrète, ce n’est jamais le cas. Il y a toujours des limites : toute liberté rencontre celle des autres.

Partie 2 Deux libertés sont à distinguer : liberté idéale (abstraite) & liberté réelle (concrète).

L’homme perd la liberté qu’il imagine dans l’idéal, mais c’est pour en découvrir une autre qu’il gagne par ses efforts. Travailler le rend autonome, lui apporte la reconnaissance et le respect : sa dignité. L’homme se découvre en tirant tout de lui-même.

– Kant, 3ème proposition, Idée d’une histoire universelle…

La science et la technique ont libéré la vie humaine. Par le travail, l’homme coopère avec les autres.

Si donc le travail pose une limite, c’est à la liberté illusoire et abstraite. En renonçant à elle, l’homme se forme et s’ouvre aux autres. Par le travail, l’homme, se met en face du monde. En niant sa liberté naturelle, qui est abstraite et idéale, il s’engage dans le concret où une autre liberté s’affirme, non plus rêvée mais réelle, où la conscience se forme et devient une existence avec les autres.

[Transition] Le doute ne porte plus sur le travail mais sur le caractère limitant. Est-il limitant au sens négatif d’une non-liberté ? Puisque cette limite vient du réel, doit-on

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