Méthodologie + Exemple de rédaction (ALAIN)
Commentaire de texte : Méthodologie + Exemple de rédaction (ALAIN). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ornella • 16 Octobre 2022 • Commentaire de texte • 1 747 Mots (7 Pages) • 273 Vues
Méthodologie + Exemple de rédaction (ALAIN) de l’intro et de la conclusion : explication de texte
INTRODUCTION
Le verbe d’action « penser » semble, dans son usage courant, signifier aussi bien un état d’âme, un sentiment (« je n’arrête pas de penser à toi »), un souvenir faisant intervenir l’imagination (« quand je pense à la Martinique d’il y a cinquante ans… »), qu’une idée (« je pense que l’on devrait interdire le port d’arme »). C’est d’ailleurs cette diversité que reflète la première définition de la pensée : l’ensemble des phénomènes produits par l’action de l’esprit, c’est-à dire toutes les manifestations de la conscience, quelque soit leur nature (idées, réflexion…).
Il reste que c’est bien cet acte, ce pouvoir de se représenter le réel par l’esprit, qui confère à l’homme son statut particulier et distinct d’ « animal métaphysique », comme le dirait Schopenhauer. Il semble dès lors nécessaire, vu l’enjeu de la pensée, de la définir avec plus de précision ! Qu’est-ce que véritablement penser ? Est-ce simplement croire, c´est-à-dire consentir ? C’est à cette question qu’Alain, philosophe français du 20ème siècle répond dans ce texte, en soutenant que « Penser, c’est dire non » à toute forme de croyance ou de « pensée contrainte ». (l.1-2). Pour nous le démontrer, après la formulation de la thèse, il engage le texte en opposant deux images : celle de l’ « endormi » (celui qui dit « oui ») et celle de l’ «éveillé» (celui qui dit non). Il termine cette première étape en identifiant le véritable destinataire de ce « non » : la pensée elle-même (l.2-5). Il poursuit sa démonstration en faisant ressortir les conséquences funestes du « oui », en d’autres termes, les raisons pour lesquelles nous devons choisir de dire non, pour véritablement penser (l.5-8). Ce qui lui permet de conclure que la vraie pensée tourne le dos à la croyance (l.8-10).
Que signifie ce « non » auquel Alain rattache la pensée authentique ? S’agit-il d’un « non » à tout, systématique et gratuit? Tâchons de comprendre son propos.
CE QU’IL FAUT FAIRE | Exemple pour le texte d’ALAIN |
Présenter et définir le thème => aboutir à un questionnement | Le verbe d’action « penser » semble, dans son usage courant, signifier aussi bien un état d’âme, un sentiment (« je n’arrête pas de penser à toi »), un souvenir faisant intervenir l’imagination (« quand je pense à la Martinique d’il y a cinquante ans… »), qu’une idée (« je pense que l’on devrait interdire le port d’arme »). C’est d’ailleurs cette diversité que reflète la première définition de la pensée : l’ensemble des phénomènes produits par l’action de l’esprit, c’est-à dire toutes les manifestations de la conscience, quelque soit leur nature (idées, réflexion…). Il reste que c’est bien cet acte, ce pouvoir de se représenter le réel par l’esprit, qui confère à l’homme son statut particulier et distinct d’ « animal métaphysique », comme le dirait Schopenhauer. Il semble dès lors nécessaire, vu l’enjeu de la pensée, de la définir avec plus de précision ! Qu’est-ce que véritablement penser ? |
Présenter la thèse de l’auteur | C’est à cette question qu’Alain, philosophe français du 20ème siècle répond dans ce texte, en soutenant que « Penser, c’est dire non » (l.1) à toute forme de croyance ou de « pensée contrainte ». |
Présenter les étapes de la structure du texte | Pour nous le démontrer, après la formulation de la thèse, il engage le texte en opposant deux images (l.1-2) : celle de l’ « endormi » (celui qui dit « oui ») et celle de l’ «éveillé» (celui qui dit non). Il termine cette première étape en identifiant le véritable destinataire de ce « non » : la pensée elle-même (l.2-5). Il poursuit sa démonstration en faisant ressortir les conséquences funestes du « oui », en d’autres termes, les raisons pour lesquelles nous devons choisir de dire non, pour véritablement penser (l.5-8). Ce qui lui permet de conclure que la vraie pensée tourne le dos à la croyance (l.8-10). |
Formuler les questions que l’on se pose sur le sens de la thèse + annonce de vos intentions (expliciter le sens du texte) | Que signifie ce « non » auquel Alain rattache la pensée authentique ? S’agit-il d’un « non » à tout, systématique et gratuit? Tâchons de comprendre son propos. |
POUR LA CONCLUSION,
CE QU’IL FAUT FAIRE | Exemple pour le texte d’ALAIN |
Reprendre la thèse de façon précise et explicite | Alain nous a montré que la pensée ne pouvait se concevoir sans exercer ce pouvoir que le sujet a de mettre à distance, de questionner et de « réfléchir » tout objet , et en premier lieu, lui-même. C’est en ce sens qu’il faut comprendre le « non » qu’il associe à la pensée. |
Montrer l’intérêt, l’originalité, l’importance de la réponse apportée par l’auteur. Vous pouvez la confronter à d’autres réponses (d’autres philosophes) à la même question, si cela présente un intérêt et si vous maitrisez vos références philosophiques. | Mettre ce pouvoir au cœur de notre rapport au monde, aux autres et à nous-mêmes revient à le mettre en lien avec la liberté : penser par soi-même revient à affirmer son autonomie intellectuelle. Ce faisant, Alain nous présente ce qui est propre à l’homme et le distingue de l’animal. Et c’est ce qui fait l’importance de cet extrait |
Produire une question d’ouverture qui ouvre le débat à partir du texte. Elle peut être : - neutre : elle nait naturellement de votre explication - plus critique : elle exprime un doute ou fait ressortir une limite de la thèse de l’auteur | => Si chaque homme dispose, par nature, de ce pouvoir de dire « non », en use-t-il nécessairement ? => Suffit-il, cependant, de nier pour penser ? |
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