Ma cohorte à l'âge de 15 ans
Commentaire d'oeuvre : Ma cohorte à l'âge de 15 ans. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pascaloues • 11 Novembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 953 Mots (4 Pages) • 521 Vues
Ma cohorte à l'âge de 15 ans.
Quand j'étais au secondaire moi comme la plupart des jeunes de mon entourage considéraient les mères qui travaillaient à l'extérieur du foyer, comme des mères courageuses. J'ai eu une mère matérialiste. Le prestige, la classe sociale était pour elle un élément important. Je me souviens aussi que c'était important pour les autres familles de mon entourage également. Issu, d'une famille recomposée mon père n'avait pas une grande emprise sur notre éducation. Moi, comme mes amies avions l'impression que notre père était dans l'ombre. Bref, il manifestait surement son opinion mais c'était maman qui agissait comme personne autoritaire. Le divorce était une lancée sans importance. Nos mères se disaient plus heureuses dans une indépendance largement gagnée. Nous avions plus d'ouverture face aux membres des groupes ethniques différents de la nôtre. Nous avions plus de facilité que nos parents à accepter et composer avec les personnes différentes de nous. Même je dirais que nous étions curieux d'en connaître davantage sur eux et leurs différences. À 15 ans, j'avais un lien serré avec mes grands-parents et ma famille insistait sur l'importance de la famille à cette époque. Lors des réunions de famille, tous y étaient. La famille était large et tous étaient aussi importants les uns que les autres. Ces rencontres étaient empreintes de réjouissances, de musique, de rire et de marque d'affection. Je me souviens la joie de chacun et l'importance que nos parents donnaient aux liens et valeurs familiales. Pour ce qui est de la religion, même si la religion était un élément important dans la vie de ma famille et des autres familles de mon entourage, nos parents mettaient peu d'emphase à nous imposer leurs choix. À cette époque, nous avions aussi beaucoup d'aspiration à une vie meilleure. Je me souviens avoir souhaité dépasser les désirs de mes parents et vouloir réussir là où eux n'ont pas réussi à mon avis. Nous avions tous ce désir d'ailleurs. Nous étions peu informés sur les sujets de l'actualité de l'époque. Je crois que cela nous intéressait pas d'ailleurs.
La cohorte de ma grand-mère à l'âge de 15 ans
Yvette maintenant âgée de 74 ans, vit les choses différemment à son époque. Les mères ne travaillaient pas, les femmes restaient à la maison et étaient de véritables " femmes au foyer ". Elles s’occupaient du ménage, de la cuisine, des enfants, et de toutes les autres tâches ménagères connexes. L’homme, de son côté, devait veiller à subvenir aux besoins de sa famille, soit par la chasse, la pêche, l’agriculture, ou, parfois, en ayant un emploi avec revenu. Lorsqu’ils étaient en âge et que leur famille avait suffisamment d’argent, les garçons allaient à l’école. Toutefois, ces cas étaient rares, puisque la plupart du temps, ils allaient au champ aider leur père. Quant aux fillettes, bien souvent, elles restaient à la maison, à aider leur mère au fourneau ou encore au tricot. Son père avait la responsabilité d’inculquer et de préserver la moralité et le sens des valeurs aux enfants, notamment par la pratique religieuse. L’accomplissement de son rôle de père est
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