Le pére Goriot
Dissertations Gratuits : Le pére Goriot. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sahra15 • 21 Mars 2013 • 1 984 Mots (8 Pages) • 895 Vues
Le pére Goriot
Roman extrait de la comédie humaine écrit par Balzac en 1835.
A la fin de l'année 1819, la maison-Vauquer, près du Panthéon, à Paris, abrite plusieurs pensionnaires dont certains ont un comportement assez mystérieux. Parmis eux un certain M. Vautrin et un vieillard, le père Goriot. Deux jeunes gens contrastent par leur fraîcheur avec la masse des habitués : Victorine Taillefer,une orpheline, et Eugène de Rastignac, un étudiant.
C'est Rastignac qui perce le mystère du père Goriot grâce à sa cousine, la vicomtesse de Beauséant, qui l'initie aux mystères du grand monde. Goriot s'est ruiné pour ses filles, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen. Mais celles-ci le tiennent à l'écard : elles ont honte de leur père, enrichi sous la révolution dans la fabrication des pâtes alimentaires.
Vautrin révèle cyniquement à Rastignac les rouages de la société et les moyens de parvenir. Il veut faire sa fortune et le pousse à épouser Mlle de Taillefer, dont il s'arrange pour faire tuer le frère en duel afin de lui rendre la disposition d'un riche héritage. Rastignac refuse de le suivre ; il s'engage dans une relation amoureuse avec Delphine. Une enquète révèle que Vautrin est un ancien forçat. On vient l'arrêter.
Au moment où il croyait pouvoir quitter la pension, Goriot est frappé à mort en apprenant brutalement la situation familiale et financière désastreuse de ses filles, qui lui lui réclament son aide sans ménagement. Rastignac assiste seul à l'enterrement du vieillard, puis lance un défi à Paris et à la société.
Thèmes
-Paris sous la restauration
-La condition des femmes et le mariage
-Le drame de la paternité
-L a critique de la société
-Le pouvoir corrupteur de lâargent.
Axes de lectures
-Un roman d'apprentissage
-Un roman de murs
-Un roman réaliste critique
Personnage:
Au début de l'année 1819, la maison Vauquer, près du Panthéon, à Paris, abrite plusieurs pensionnaires :
• Vautrin, ancien forçat très épris de revanche sociale. Il a l'art du transformisme et sait plier les faibles à sa volonté
• Le père Goriot. Jean-Joachim Goriot, ancien négociant, ouvrier vermicellier, a fait fortune sous la Révolution. Profitant de la disette qui sévissait pendant cette période, il a pu vendre ses farines en décuplant leur prix. Resté veuf avec deux filles qu'il idolâtre, il dote chacune d'elles de la moitié de sa fortune. L'une deviendra comtesse de Restaud et l'autre baronne de Nucingen, mais comme aucun de ses nobles gendres n'accepte de l'accueillir, il se retire à la pension Vauquer
• Victorine Taillefer, une fille que son père a déshéritée après la mort de sa mère, au profit de son frère. Elle vit pauvrement avec une parente, Mme Couture, mais elle récupérera son héritage après la mort du frère
• Mlle Michonneau, femme avide et peu morale
• Poiret, un homme qui contribue à une conversation en répétant toujours ce que les autres viennent de dire.
résumé:
Paris, automne 1819. Dans une pension miteuse de la rue Neuve-Sainte Geneviève, la maison Vauquer (du nom de sa tenancière), se côtoient des pensionnaires et des habitués du quartier qui ne viennent y prendre que le dîner . Ils ont pour nom Mlle Michonneau, Victorine Taillefer, Madame Couture, Monsieur Poiret, Bianchon, Vautrin, Eugène de Rastignac et le père Goriot. Quelques personnages émergent de ce groupe de pensionnaires falots : Vautrin, mystérieux pensionnaire d'une quarantaine d'années qui se fait passer pour un ancien commerçant; Eugène de Rastignac, fils d'une famille noble et désargentée de Charente venu faire son droit à Paris.
Il y a également le père Goriot, pitoyable rentier de soixante neuf ans qui mène une vie nocturne énigmatique. Il est le plus âgé de la Maison Vauquer et aussi le plus ancien des pensionnaires. Il y est arrivé en 1813 après s'être retiré des affaires. Les premiers temps, sa fortune et ses revenus lui permettaient d'habiter au premier étage l'appartement le plus cossu de la pension. Puis ses revenus diminuant mystérieusement, le vieil homme est monté d'étage en étage, logeant dans des appartements de plus en plus modestes. Il occupe actuellement une mansarde et est devenu le bouc émissaire de la Maison Vauquer. Les autres pensionnaires commentent son infortune avec peu d'élégance et le soupçonnent de se ruiner en entretenant des femmes du monde.
Eugène de Rastignac, jeune "ambitieux", rêve de s'introduire dans la haute société parisienne. Grâce à la recommandation de sa tante, il est invité à l'un des bals que donne Mme de Beauséant, l'une des femmes influentes de Paris. Il est ébloui par cette soirée et s'éprend de la Comtesse Anastasie de Restaud.
Il lui rend visite le lendemain, mais sa maladresse lui vaut d'être brutalement congédié par M. et Mme de Restaud. Rastignac se rend alors chez Mme de Beauséant où se trouve également la duchesse de langeais. Sa gaucherie prête encore à sourire, mais cette visite lui permet de résoudre l'énigme du Père Goriot. Les deux aristocrates se proposent de lui relater le drame du vieil homme : cet ancien négociant a fait fortune pendant la révolution. Il a consacré tout son argent au bonheur de ses deux filles, Anastasie, l'aînée et Delphine, la cadette. Après leur avoir offert une belle éducation, et leur avoir constitué une dot, il a marié Anastasie au Comte de Restaud et Delphine au banquier Nucingen.
Tant que le Père Goriot mettait sa fortune à la disposition de ses filles, ses gendres le ménageaient. Mais maintenant qu'il a des difficultés financières, ils ne lui manifestent qu'indifférence et mépris. Ils n'hésitent pas à l'évincer, ce qui désespère le pauvre homme qui a voué toute sa vie à ses deux filles. Rastignac est ému jusqu'aux larmes par ce récit. Mme de Beauséant prend prétexte de cette histoire pour donner à Rastignac ce conseil : arriver par les femmes. Elle lui suggère de tenter sa chance auprès
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