Le pouvoir de l'Etat est-il facteur de liberté ou d'oppression ?
Dissertation : Le pouvoir de l'Etat est-il facteur de liberté ou d'oppression ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cerisee03 • 16 Janvier 2013 • Dissertation • 337 Mots (2 Pages) • 2 689 Vues
Sujet : Le pouvoir de l’Etat est-il facteur de liberté ou d’oppression ?
Proposition d’élément pour la construction de l’introduction :
L’État semble ou bien nous interdire ou bien nous contraindre. Ainsi est-il fréquent que l’individu ressente la présence de l’État comme un poids faisant obstacle à ses désirs spontanés, mais exigeant par contre des comportements qui ne sont pas toujours ressentis comme agréables, le paiement des impôts ou la surveillance. De tels comportements qui se fondent sur une conception immédiate, et par conséquent souvent peu réfléchie, de la liberté, suffisent-ils pour affirmer que l’État utilise tout son pouvoir pour nous opprimer et nous contraindre ? Ne doit-on pas, au contraire, admettre qu’il favorise, plutôt la liberté du citoyen ? Mais si tel est le cas qu’est-ce qui fait que l’on n’est pas persuadé ? Qu’en est-il exactement ? Le pouvoir de l’État est-il facteur de liberté ou d’illusion ?
Proposition d’une démarche possible pour la rédaction d’un développement :
Partie 1 : Hors de l’Etat, l’homme apparaît indépendant.
1°) La liberté élémentaire de l’homme naturel.
On peut vraisemblablement affirmer avec les théoriciens du droit naturel qu’il existe dans l’homme premier, une liberté élémentaire.
On peut penser, par exemple, avec Rousseau, que la solitude de l’homme à l’état de nature s’accompagne de la faculté de pouvoir satisfaire ses désirs à sa guise, sans tenir compte de la présence d’autrui.
2°) Aliénation de la liberté initiale exigée par le Contrat social
Dès que les premiers groupes sociaux se constituent, la cohabitation entraine nécessairement une transformation de cette liberté naturelle. On ne peut plus vivre comme si autrui n’existait pas. Ma liberté naturelle se heurte alors avec celle d’autrui.
Si la vie en société est nécessaire ; s’il est nécessaire d’ériger un pacte, un contrat social, il est donc nécessaire également d’aliéner sa liberté initiale. On ne vit collectivement qu’à la condition d’une aliénation absolue de la liberté initiale.
Il semble donc bien qu’à ce niveau que le pouvoir de l’Etat est plutôt facteur d’oppression que de liberté, puisque l’Etat exige la dépossession de ce bien naturel qu’est la liberté.
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