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Le Travail Et Les échanges

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Par   •  3 Juin 2014  •  7 887 Mots (32 Pages)  •  940 Vues

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Pourquoi travaillons-nous?

Etymologiquement, le travail (tripallium) est un instrument de torture, il renvoie à la souffrance.

Historiquement, le travail est une contrainte, pour gagner sa vie, de se donner à quelqu’un d’autre.

Néanmoins, le travail est aussi une caractéristique d’échange proprement humain : il n’y a pas d’équivalent cz les animaux

1) Le travail est créateur :

- Enfin, le travail produit une valeur, une richesse, qui justifie en retour la propriété et le Salaire, évalué à proportion de la plus value réalisée

- La valeur proprement dite du travail peut se calculer en fonction du temps consacré, de l’importance de l’objet construit (valeur d’usage) de la valeur que , subjectivement, les autres lui accordent (valeur d’échange) : iniitalement, les premières sociétés à avoir valorisé le travail sont celles du troc.

- le travail impose à l’ouvrier l’exercice d’un savoir, d’une intelligence : il repose sur la maitrise d’une technique les artisans, les compagnons etc…

2) Le travail est aliénant :

- Mais le travail repose toujours sur une dépendance de l’autre : il faut que ce que je fais soit reconu par l’autre pour prendre de la valeur : autrement dit, le travail me rend dépendant

- Ainsi, Marx a dénoncé les abus de cette dépendance, qu’il nomme aliénation des travailleurs au possesseur de capital (les machines) qui tirent à eux tout le profit et ne laissent à leurs ouvriers que de quoi survivre pour continuer à produire ...

- Le travail est donc lié à la façon dont on envisage les rapports humains : il ne doit pas se transformer en esclavagisme, mais en interdépendance : Hegel, ds la dialectique du meitre et de l’esclave, montre qu’en fait, sans le savoir, le maitre est tout aussi dépendant de son esclave que la réciproque est vraie

3) Le travail est le fondement de la société :

- la société procède à une division élitiste du travail : les meilleurs dans un domaine s’y consacrent et laissent à d’autres les activites qu’ils ne maitrisent pas : le travail est donc une étape dans la recherche de la société la plus harmonieuse (Economiques d’ Aristote)

- Il doit donc reposer sur une éthique du travail . Max Weber l’a théorisé pour les sociétés capitalistes, en montrant le conssensus qui s’était établi autour de la valeur-profit, que chacun, à son échelle, cherche à réaliser

- C’est dans cette mesure que toutes les questions de division du travail (comme les 35 H…) prennent tout leur sens, car elles repensent à chaque fois le rapport contrainte/ désir par le temps consacré au travail ou au loisir.

Donner pour recevoir, est-ce le principe de tout échange ?

Il faut tout d’abord correctement définir les termes du sujet afin d’en faire surgir la problématique

échanger

Céder (une chose, un bien) moyennant contrepartie.

La question ici posée porte sur la nature même de l’échange, qu’en est il vraiment ?

Aristote a réfléchit sur la distinction entre les deux usages d’une marchandise et sur la genèse de la monnaie. Dans la politique et dans l’ethnique à Nicomaque, Aristote établit des définitions et des réflexions sur ce qu’est l’échange. Pour Aristote il y a la marchandise pour la consommation qui satisfait un besoin et la marchandise qui peut être échanger. Dans le cadre de la chrématistique (économie fait pour s’enrichir) l’échange est alors basé sur la monnaie ce qui n’est pas naturel mais conventionnel et qui peut comporter des risques.

L’échange est à penser en lien avec la division du travail et avec l’instauration de la propriété d’une part (cf. Platon, République II) , ainsi qu’avec, d’autre part, l’invention de la monnaie (cf. Aristote, Politique) dont la valeur est purement conventionnelle et dont la fonction est d’établir l’égalité quantitative entre produits qualitativement différents. Ainsi dans le travail, l’ouvrier échange sa capacité de travail contre de l’argent.

Pour Marx le recours à la monnaie déshumanisé l’échange en le privant de sa qualité de rapport humain. Il masque l’origine humaine de la production. La marchandise se voit ainsi conférer une valeur en soi (qu’elle ne détient pas en réalité); d’où le recours à l’image du fétichisme pour décrire cette "perversion". Cette vision marxiste est déjà entrevue par Aristote qui constate le caractère conventionnel de la monnaie.

Mais comme on n’échange que ce que l’on s’est approprié le mécanisme de l’échange est ordonné à son tour à l’appropriation - Rousseau le déplore dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Les échanges manifestent ainsi la nature sociale de l’homme et les dangers éthiques qui le menacent. IL faut toujours donc garder à l’esprit que les échanges doivent être un bénéfice pour l’homme et non un risque ou un danger pour les hommes.

BIBLIOGRAPHIE

• Rousseau contrat social

• Rousseau discours sur les inégalités

• Platon république (livre 2)

• Aristote éthique à nicomaque

• Aristote La politique

ERREURS A EVITER

Ne pas se borner au domaine économique Négliger de travailler sur les notions de donner et de recevoir.

peut-on tout échanger?

INTRODUCTION

Il faut tout d’abord correctement définir les termes du sujet afin d’en faire surgir la problématique

Peut on

1-est il possible?

2-est il permis?

échanger

Céder (une chose, un bien) moyennant contrepartie.

PROBLÉMATIQUE

Ainsi tout peut il faire l’objet d’un échange? Qu’est ce que vraiment un

...

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