Le Travail
Compte Rendu : Le Travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 21 Mai 2014 • 774 Mots (4 Pages) • 634 Vues
Le Travail
Le travail revêt trois dimensions : Celle d’une transformation de la nature, une dimension sociale et une dimension existentielle.
I/ La travail comme transformation de la nature
●Le mot travail vient du latin tripalium, qui désigne à l’origine un instrument de torture. Le travail apparaît donc comme une punition, celle des dieux d’obliger les humains à transformer la terre pour survivre. C’est le cas en Grèce (Hésiode explique que le travail a surgit de la boite de Pandore, pour punir les hommes d’avoir volé le feu), et dans l’Ancien Testament (lire absolument Genèse III 19 et l’analyse de ce passage dans le Cobast P254).
● Jean Fourastié (théoricien des trente Glorieuse), explique le travail par la volonté de : « Transformer la nature en éléments artificiels qui satisfassent nos besoins ».
●Pour Locke (philosophe anglais du XVII), le travail s’apparente à un acte d’appropriation de ce que la nature offre à tous (parabole du seau d’eau : la rivière appartient à tous, mais celui qui a creusé un puits peut s’approprier l’eau), ce qui s’oppose à la vision de mère nourricière de Rousseau. Pour Foucault, le travail est une lutte perpétuelle contre la mort (on ne pourra jamais se passer de travailler car il faudra toujours cultiver les sols)
● Historiquement, la hausse démographique lors du néolithique (8000 avant JC) ne permet plus aux hommes de vivre de la cueillette et de la chasse (symbiose avec la nature). Ils doivent alors se mettre à cultiver la terre et à élever le bétail : C’est le début historique du travail en tant qu’organisation. Or, le travail organisé, ainsi que le surplus de richesse causé par la rationalisation du travail (que Marx analysera bien plus tard), permet la structuration de la société.
II/ Le travail dans sa dimension sociale
● Pour les grecs, un homme libre ne doit pas être asservi à la nature (ce qui est l’expression du travail). Il y a donc les esclaves qui ne sont pas considérés comme des hommes qui travaillent et qui permettent aux autres de s’adonner à la vie de la cité.
● Pour Nietzsche (XIX), le travail est un vecteur de paix sociale puisqu’il constitue la meilleure des polices (si tu bois, tu risques d’être viré, et le travail est tellement épuisant qu’il n’incite pas à la débauche pendant le temps libre).
● La travail a aussi une dimension sociale car il conditionne l’esprit à vivre en société. Pour Georges Bataille, le travail interdit la satisfaction immédiate (pulsion) et oblige la satisfaction à long terme (récolte, bâtiment fini…), ce qui obligatoire pour vivre en société.
● De plus, la position dans l’échelle de travail détermine notre classe sociale. Or, pour Marx (XIX), ces classes sociales sont à l’origine de l’ensemble des bouleversements sociaux !
● Aujourd’hui, les individus ne se battent plus pour une amélioration du travail, mais pour avoir un travail (comme l’analyse Paul Lafargue, membre du parti ouvrier guediste au XIX)!
III/ Le travail dans sa dimension existentielle
● L’homme, en modifiant son milieu, se modifie lui-même car il découvre des ressources en lui qu’il ne soupçonnait
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