Le Rapport De L'homme A L'outil ( Alain )
Documents Gratuits : Le Rapport De L'homme A L'outil ( Alain ). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nessk2 • 13 Avril 2015 • 1 959 Mots (8 Pages) • 11 656 Vues
Dans le texte qui nous est proposé, Alain se charge de dépeindre une analyse importante concernant le rapport de l’homme à l’outil.
L’outil est un objet qui permet de procéder à une tache déterminée. Il allège donc l’effort de l’homme dans le travail. Cependant l’homme est tellement habitué à l’outil qu’il oublie souvent que c’est là un des éléments essentiels qui le différencie des animaux.
Alain se pose la question de l’outil comme étant le propre de l’homme qui se transmet de père en fils et s’améliore autrement dit, il se pose précisément la question de l’importance et de la spécificité de l’outil par rapport à l’homme. Pour Alain : « L’outil est quelque chose qui résiste et qui impose sa forme à la fois à l’action et à la chose faite. » Or, l’outil oppose une résistance bien plus forte que celle du corps des animaux, mais résiste aussi à l’homme. C’est pourquoi l’outil résiste à la fois à l’action c’est-à-dire au geste de l’homme qui s’en sert et à la chose faite c’est-à-dire que le marteau résiste a la pierre. Pour répondre à cette interrogation, Alain effectue une démonstration en trois mouvements.
En premier lieu, jusqu’à la ligne 8 : « Il est remarquable que (…) tout ce qui se laisse broyer », Alain distingue l’homme de l’animal en précisant que le seul outil de l’animal est son corps c’est-à-dire sa forme. Le premier outil de tout vivant, humain ou animal c’est son corps car certains ont « des pattes mandibules » qui leur permettent de survivre, de travailler la nature sans pour autant la transformer.
En second lieu, jusqu’à la ligne 18, l’auteur caractérise deux aspects essentiels de l’outil utilisé par l’homme. Il précise que l’outil façonne la matière et puisqu’il prolonge le corps de l’homme qui le transmet par la suite à son fils. De plus l’outil protège le corps humain : « Il est comme une armure » puisque le corps est fragile et a des limites : pas l’outil.
Ainsi dans une dernière partie, Alain conclut que l’outil remplace le corps de l’homme dans la transformation de la nature et son exploitation. C’est donc par l’outil que l’homme peut devenir sans crainte comme un maitre de la nature. C’est pourquoi il n’y a de technique que la technique humaine.
Pour Alain, le premier outil de tout vivant c’est son corps : « Leur corps entier qui se fait place .Ils travaillent comme ils déchirent, mastiquent, digèrent et réduisent en pulpe tout ce qui se laisse broyer ».L’animal n’a donc aucune action par l’outil. Or, Alain ne s’intéresse pas à l’outil en tant que tel mais plutôt à l’action effectué par l’outil et à ce qu’elle implique pour l’homme en tant qu’espèce. L’animal ne construit pas de monuments en outre un monument au sens strict nous permet de nous faire souvenir or les constructions animales tels que les nids ou les pièges n’atteignent pas une telle finalité en outre les animaux ne se souviennent pas .Ils n’ont également pas d’écriture, cependant l’écriture participe au développement de l’histoire. En effet , c’est par la recherche d’écrits historique , de revues et de dessins qui constituent le travail des historiens qui leur permettent de retracer les pas des anciens comme pour les hommes préhistoriques qui dessinaient sur les murs des grottes à l’aide de divers éléments naturels comme le sang ou certaines substances contenues dans les plantes et qui ont tenus de manières permanentes dans le temps afin de permettre cette transmission de l’histoire. Ainsi s’il n’y a pas d’écriture, il n’y a aucune trace. Aucun langage ne lie une génération à une autre. Cependant en prenant pour exemple les lions ou les oiseaux , les parents apprennent généralement à leurs petits à chasser ou à voler petits a petits par un langage différents de celui des hommes mais généralement ces apprentissage se font naturellement sans transmissions puisque de nombreux petits sont laissées à l’abandon à leur naissance. Cependant d’après de récentes études il a été démontré que les fourmis communiquent entre elles grâce à la vibration de leurs queues. Tous ces éléments posent effectivement le problème de la transmission entre générations. Le seul héritage transmis est la forme et les techniques de chasse généralement naturelles.
L’animal répète sans cesse les mêmes gestes .Par contre, l’homme prolonge son corps par l’outil qu’il fabrique .Par le biais de l’outil, les attitudes, les gestes et les comportements changent. Ce seul instrument permet aux générations futures de s’approprier une technique notamment la technique pour faucher car « l’art de faucher est transmis du père a l’enfant. L’outil suppose cette transmission puisque l’outil lui, « résiste à la fois à l’action et à la chose faite ».Or si l’outil résiste à l’action c’est qu’il nécessite un apprentissage et donc d’une transmission par « la seule faux » .La faux est l’un des plus anciens outils de l’homme, certains instruments techniques modernes (fabriqués par l’homme) ont remplacé la faux comme la moissonneuse batteuse par exemple qui permet un gain de temps et une technique plus précise. Mais celle-ci existe que parce que l’homme a inventé la faux .Le terme de l’art fait référence à l’origine du mot « technè », qui recouvrait à la fois la technique et les arts. La faux suppose un art parce qu’elle suppose un savoir-faire .L’outil modère l’effort et c’est la une des caractéristiques les plus évoquées pour le définir mais il règlemente le mouvement c’est-à-dire qu’il sert l’homme qui l’a fabriqué tout en ayant en retour un effet sur lui .Au deux extrémités de l’outil l’homme et la matière se trouve modifiés. L’homme transmet ses techniques qui s’améliorent au fil du temps. Même l’animal le plus intelligent prenons pour exemple le singe (le plus proche de l’homme) s’il
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