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Le Meilleur Des Monde

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Par   •  9 Mai 2015  •  1 059 Mots (5 Pages)  •  1 900 Vues

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Introduction:

«Le Meilleur des monde» est un livre d'Aldous Huxley, écrit en 1932. Ce livre donne sa vision d'une future société. Huxley parle d'enfants conçus dans des éprouvettes, ce qui explique la société des «civilisé» versus celle des «sauvages» . Ce livre fait également la description d'une dictature parfaite, soit une dictature semblable à la démocratie. En outre, il y a le «soma» qui est utilisé pour échapper aux ennuis. Or, la question discutée dans cette critique est : Le bonheur consiste-t-il à avoir le plus de plaisir et le moins de soucis possible? Sommes nous réellement plus heureux en vivant que de plaisir? C'est ce que je tenterai d'éclaircir, en vous présentant d'abord la position de l'auteur et ensuite la mienne.

Présentation des idées de l'auteur:

Dans ce roman, Huxley, met l'accent sur l'échec de l'utopie qui, selon lui, ne peut fonctionner avec tout le monde. En outre, l'idée principale de cette société est d'assurer le bonheur en aimant ce que nous sommes obligés de faire, leur destin social.

Aussi, selon Huxley, la stabilité sociale est au centre de tout, puisque l'on ne peut pas faire de tragédies sans instabilité sociale. Donc, tout ce qui pourrait être nouveau est considéré comme étant un soucis pour la population et est donc automatiquement rejeté. Dans la société qu'il décrit, le monde est maintenant stable et les gens sont heureux, puisqu'ils obtiennent ce qu'ils désirent et ne désirent pas ce qu'ils ne peuvent avoir. Aldous Huxley décrit sa société comme vivant dans le pure bonheur : «Ils sont à l'aise; ils sont en sécurité; ils sont jamais malades; ils n'ont pas peur de la mort; ils sont dans une sereine ignorance de la passion et de la vieillesse; ils ne sont encadrés de nuls pères ni mères; ils n'ont pas d'épouses, pas d'enfants, pas d'amants, au sujet desquels ils pourraient éprouver des émotions violentes... ». Bref, pour lui tout changement, relation, sentiment ou savoir est une menace pour la stabilité.

De plus, selon Menier, les civilisés sont parfaitement heureux. Même si ceux-ci ne font que travailler de longues journées, il affirme à Bernard que ce travail leur plaît. Selon, l'Administrateur, c'est ça leur plaisir; travailler et ensuite prendre leur dose de soma, écouter les sports et avoir des relations sexuelles sans restrictions. Bernard Marx, le sauvage, ne comprend pas cette perception puisque celui-ci exprime le contraire : «Mais j'en veux pas, du confort. Je veux Dieu, je veux de la poésie, je veux du danger véritable, je veux de la liberté, je veux de la bonté. Je veux du péché. ».

Pour ce qui est du sauvage, celui-ci est contre l'utilisation du soma, qui permet de s'éloigner de la réalité. À son avis, nous nous devons de pleurer, d'être inquiet, fâché et de faire face aux problèmes que la vie met sur notre chemin. Il ne faut pas se débarrasser de nos soucis, il faut plutôt apprendre à vivre avec. Manier lui dit que la façon de penser de Bernard est une façon d'être malheureux.

Prise de position personnelle:

Je ne partage aucunement la position de l'auteur. En effet, m'a façon de voir le bonheur est en grande partie tout le contraire de la façon de voir d'Huxley. Selon moi, le bonheur ne provient pas seulement des plaisirs que nous apporte la vie. Il est évident, que plus nous faisons des choses qui nous font plaisir et qui sont amusantes, plus nous sommes heureux. Par contre, le bonheur ne peut venir que de ses plaisirs, à mon avis. En effet, ce sont les obstacles aux quels nous sommes confrontés dans la vie de tous les jours, qui font de nous des personnes plus fortes et qui nous permet de mieux vieillir. Le bonheur ce n'est pas, comme le dirait Bernard Marx, d'avoir tout facilement dans le vie. Le bonheur est plutôt d'apprendre à vivre avec nos soucis et les confronter, pour ainsi en sortir gagnant.

Aussi, je ne crois pas que la critique d'Huxley s'applique dans notre monde réel, puisque justement le monde réel est supposé être imparfait, contrairement à la société fictive présenté dans ce livre. Ce n'est pas réel, à mon avis, de vivre dans une société qui est contre tout changement, contre la science, contre l'art et plus encore, et ce, dans le but de garder une stabilité totale. La science, mais pas seulement elle, est ce qui nous permet de vivre dans une société grandissante. C'est ce qui nous permet d'évoluer. Or, il est évident que la position d'Huxley n'est pas réaliste, étant donné qu'il ne suffit pas d'empêcher tout changement et de se droguer lorsque la vie ne va pas comme nous le souhaiterions.

Lien avec la matière:

En effet, le meilleur lien que je trouve par rapport à la position de l'auteur est en lien avec la pensée du philosophe Marx. En fait, dans «Le meilleur des mondes», le personnage de Bernard Marx fait, sans aucun doute, référence à Karl Marx et le communisme. On peut voir un lien dans le fait que Bernard est comme un révolutionnaire. En effet, il désir être différent des autres et croit qu'il y a une injustice par rapport aux classes inférieurs dans la société d'Huxley qui semble travailler fort. Par ailleurs, Karl Marx, lui, s'est également battu pour les personnes pauvres et moins favorisées de son époque. Celui-ci était convaincu que son idée d'état communiste était incontournable, et voulait donc réaliser quelque chose qui serait nouveau. Ceci vient, sans aucun doute, à l'encontre de la pensée de l'auteur, puisque déjà nous savons que la position de l'auteur et celle de Bernard Marx s'opposent. Bref, les deux Marx refusait de se conformer à la société dans laquelle ils vivaient.

Conclusion:

Pour conclure, ce livre laisse place à une société future aux yeux de l'auteur, mais qui est pourtant fictive. En effet, tout au long du livre, il est possible d'analyser plusieurs courants de pensée au sujet du bonheur. Ceux qui ressortent le plus sont celui de l'auteur et de Manier, qui sont semblables, et celui de Bernard Marx qui va à l'encontre du leur. Certains diraient que la position de l'auteur est la bonne, moi je propose celle de Marx. En fait, je considère que la vision d'Huxley, par rapport à la société qu'il décrit, n'ai pas basé sur un réel bonheur, mais plutôt sur un bonheur fictif et irréaliste.

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