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La réflexion sur la guerre dans la pensée philosophique du XVIIIe siècle

Dissertation : La réflexion sur la guerre dans la pensée philosophique du XVIIIe siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2013  •  Dissertation  •  734 Mots (3 Pages)  •  1 014 Vues

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La réflexion sur la guerre constitue un thème récurrent de la pensée philosophique du XVIII e siècle. Montesquieu (Lettres persanes, " Apologue des Troglodytes "), Voltaire (Micromegas, Candide, Dictionnaire philosophique), Jaucourt (article " Guerre " de l'Encyclopédie en ont déjà dénoncé les méfaits. Damilaville, à son tour, reprend l'analyse dans l'article " Paix ", montrant par ce choix à quel point les deux notions ne peuvent se définir que l'une par rapport à l'autre.

Ce qu'ils dénoncent est l'arbitraire, l'horreur, les dévastations causées par la guerre, la manière dont sont bafoués les droits les plus élémentaires des populations civiles. Mais, comme bien souvent, leur critique va plus loin et vise directement ceux qui décident les guerres : les princes. Leurs passions, leurs ambitions, leur manque de raison, le souci constant de leurs intérêts personnels au détriment du bonheur de leurs peuples sont sévèrement stigmatisés par les philosophes qui font ainsi la critique du pouvoir politique.

L'extrait de l'article " Paix " donné ici est surtout consacré à la guerre. Chacun des deux paragraphes est construit sur un double jeu d'oppositions : opposition guerre/paix dans le premier, à partir d'une métaphore qui fait de la guerre une maladie et de la paix un état d'équilibre et de bonne santé, opposition hypothèse/réalité dans le second. Dans les deux cas, sont longuement étudiées les conséquences catastrophiques de la guerre sur les pays engagés dans des conflits. La dénonciation de la guerre s'inscrit dans une réflexion générale sur la politique mise au service du bonheur des nations et des individus.

Etienne Noël Damilaville, (1723-1768), écrivain français. II est surtout connu comme l'ami et le correspondant de Voltaire. C'est un collaborateur de l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Il a notamment écrit l'article "paix". Il avait pour Voltaire un double avantage : acquis aux idées philosophiques, il disposait en outre du sceau du ministre pour affranchir sa correspondance. Grâce à lui, Voltaire put faire circuler lettres et pamphlets à l'abri de toute censure.

III LA MISE EN ACCUSATION DES CHEFS DE GUERRE

1). Qui est visé ?

Chefs des nations ; les souverains (=critique des chefs d'états dénonciation des resp.)

Ils ne saisiraient point toutes les occasions... (= répétition de l'acharnement de ces hommes.)

Les princes (=autre catégorie visée) ; les courtisans (=bénéficient de la guerre : vue intéressée)

les ministres ambitieux il vise des gens précis. Pas de nom mais implicite, ce sont les gens responsables. Des guerres du passé et du présent.

Fureurs de la guerre, acharnement, bête féroce (=car ceux qui font la guerre st des bêtes féroces, des hommes sans âmes.)

Pour éviter censure, Damilaville parle d'une nation en général même si seuls quelques hommes st visés. de plus il faut remarquer que le roi de France n'est jamais visé, c'est une critique des princes.

2.

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