La pseudonyme de Delly romans sentimentaux
Commentaire de texte : La pseudonyme de Delly romans sentimentaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Février 2014 • Commentaire de texte • 342 Mots (2 Pages) • 675 Vues
Sous le pseudonyme de Delly furent composés de très nombreux romans
sentimentaux qui connurent un succès populaire considérable.
Dans Comme un conte de fées, Gwennola de Pendennek vit heureuse avec ses parents
dans le château familial. Un jour, au village voisin, arrive un certain Monsieur Wolf. Ils
s’éprennent l’un de l’autre. Un soir, dans « la clarté rose du couchant », elle descend dans
la roseraie cueillir une corbeille de roses…
La corbeille était pleine maintenant. Gwennola s’attardait cependant un peu dans la
tiédeur parfumée de la roseraie. Elle rêvait, la sage Gwennola – car elle n’était plus en ce
moment que l’amoureuse Gwennola, évoquant le souvenir du bien-aimé.
Et voici qu’elle entendait, sur le sol sablé, son pas bien connu – son pas ferme et
décidé d’homme énergique, un peu autoritaire. Il apparut, souriant, une flamme ardente dans
les yeux qu’il attachait sur la jeune fille rougissante, arrêtée au milieu de l’allée.
– Une fée de roses, dans cette lumière du soir… Une belle princesse des contes de
fées.
Il s’inclinait, prenait la main que ne songeait pas à lui tendre Gwennola saisie par
une étrange timidité, par un trouble frémissant.
– …Mademoiselle, je viens de voir vos parents et ils m’ont autorisé à venir vous
rejoindre ici, pour vous dire moi-même mon désir… mon très ardent désir. Voulez-vous
m’accorder le bonheur d’être pour toute la vie votre compagnon, votre époux très fidèle et
très aimant ?
Les yeux que Gwennola avait un instant baissés se relevèrent, offrant à Franz leur
pure lumière et le bonheur ingénu d’un cœur virginal dont il se savait déjà le maître.
– Si mes parents le veulent bien, Monsieur… moi je serai très heureuse. J’ai en vous
la plus grande confiance…
– Cela ne vous déplaira pas trop de vous appeler seulement Madame Wolf, vous qui
êtes une Pendennek ?
Elle secoua la tête, en souriant avec une tendre douceur.
– Oh ! non ! Vous possédez tant de qualités supérieures qui sont tellement au-dessus
de tous les quartiers de noblesse1
! Et puis…
...