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La pseudonyme de Delly romans sentimentaux

Commentaire de texte : La pseudonyme de Delly romans sentimentaux. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Février 2014  •  Commentaire de texte  •  342 Mots (2 Pages)  •  688 Vues

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Sous le pseudonyme de Delly furent composés de très nombreux romans

sentimentaux qui connurent un succès populaire considérable.

Dans Comme un conte de fées, Gwennola de Pendennek vit heureuse avec ses parents

dans le château familial. Un jour, au village voisin, arrive un certain Monsieur Wolf. Ils

s’éprennent l’un de l’autre. Un soir, dans « la clarté rose du couchant », elle descend dans

la roseraie cueillir une corbeille de roses…

La corbeille était pleine maintenant. Gwennola s’attardait cependant un peu dans la

tiédeur parfumée de la roseraie. Elle rêvait, la sage Gwennola – car elle n’était plus en ce

moment que l’amoureuse Gwennola, évoquant le souvenir du bien-aimé.

Et voici qu’elle entendait, sur le sol sablé, son pas bien connu – son pas ferme et

décidé d’homme énergique, un peu autoritaire. Il apparut, souriant, une flamme ardente dans

les yeux qu’il attachait sur la jeune fille rougissante, arrêtée au milieu de l’allée.

– Une fée de roses, dans cette lumière du soir… Une belle princesse des contes de

fées.

Il s’inclinait, prenait la main que ne songeait pas à lui tendre Gwennola saisie par

une étrange timidité, par un trouble frémissant.

– …Mademoiselle, je viens de voir vos parents et ils m’ont autorisé à venir vous

rejoindre ici, pour vous dire moi-même mon désir… mon très ardent désir. Voulez-vous

m’accorder le bonheur d’être pour toute la vie votre compagnon, votre époux très fidèle et

très aimant ?

Les yeux que Gwennola avait un instant baissés se relevèrent, offrant à Franz leur

pure lumière et le bonheur ingénu d’un cœur virginal dont il se savait déjà le maître.

– Si mes parents le veulent bien, Monsieur… moi je serai très heureuse. J’ai en vous

la plus grande confiance…

– Cela ne vous déplaira pas trop de vous appeler seulement Madame Wolf, vous qui

êtes une Pendennek ?

Elle secoua la tête, en souriant avec une tendre douceur.

– Oh ! non ! Vous possédez tant de qualités supérieures qui sont tellement au-dessus

de tous les quartiers de noblesse1

! Et puis…

...

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