La planche

ne planche est un morceau d'architecture personnelle. C'est le fruit d'une recherche à titre personnel avec l'aide de documents ou des autres frères et sœurs qui ne seraient toujours pas forcément du même rite que soi-même : c'est ce qu'on appelle une quête. Lorsqu'une planche est lue en Loge, c'est devenu un partage, pour que tous et toutes reçoivent leur salaire. Il ne s'agira pas donc ni d'en débattre, ni d'en faire un sujet de critiques ni de dialogues ; mais tout simplement, l'assistance, si la parole leur est permise, apportera leur contribution, sans faire de répétition sur ce qui a déjà été prononcé. Elle apportera son opinion personnelle sur le sujet.

Aussi, une planche reste toujours une belle planche, puisque telle a été la sensation, la perception de son concepteur. Au fur et mesure que l'initie évoluera dans son ancienneté de par son assiduité, il se perfectionnera lui-même avec son propre rythme, pour lui-même d'abord. Car nous allons donné des instructions. Et l'instruction ne signifie pas formatage de personnalité parce que nous sommes libres et de bonnes mœurs.

Certes, la franc-maçonnerie est un statut, un esprit, un comportement ; mais, nous sommes aussi des êtres humains. Et la perfection n'est pas de ce monde. L'élitisme maçonnique n'existe pas. Seule la maîtrise est de rigueur. Et le Maître ne maîtrise pas tout car il y a toujours quelque chose au-dessus. Il y a même ceux qui disent que Dieu se trouve au-dessus de toute louange.

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