La philosophie des Stoïciens

La liberté morale correspond à la liberté d’une volonté guidée par l’entendement, tandis que la liberté d’indifférence correspond à la liberté de la volonté qui se détermine sans motif. Etre libre c’est obéir à la raison, à l’entendement. Ainsi, la liberté morale est axiologiquement supérieure à la liberté d’indifférence puisque cette dernière s’effectue sans motif.

Les Stoïciens divisent la philosophie en trois parties : la physique, la logique et la morale. La physique comprend trois concepts : le logos, le cosmos, la sympathie universelle. Pour celle-ci il n’y a que des corps et c’est le destin qui règle le monde. La logique correspond au processus qui permet de passer de l’exactitude à l’assentiment, puis de l’assentiment à la certitude (= science). Enfin, la morale répond à trois principes : - agir selon de justes représentations. – avoir soucis de soi et s’entrainer par les exercices spirituels de l’ascèse. – accéder à l’apathia (absence de trouble passionnel et souveraine indifférence)

Cogito ergosum : est une expression latine du philosophe René Descartes qui signifie « je pense, donc je suis ». Pour Descartes, la seule preuve qu’un être est vivant est de penser. Il utilise le doute comme instrument pour le démontrer. Effectivement, le fait de douter signifie que l’on pense, donc que nous sommes étant donné qu’un néant ne pense pas (principe premier de la philosophie).

Rationalisme et empirisme : Le rationalisme est un système épistémologique qui considère que la raison est première dans l’entreprise de connaissance. En revanche l’empirisme est un système épistémologique qui considère que l’impression est première dans l’entreprise de connaissance. Selon l’empirisme l’expérience est la source de toutes nos connaissances tandis que selon le rationalisme les idées sont indépendantes de l’expérience et précèdent toute expérience.

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