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La Philosophie Rosicrucienne

Commentaire d'oeuvre : La Philosophie Rosicrucienne. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Novembre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 230 Mots (5 Pages)  •  670 Vues

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En raison même de leur philosophie, les Rosicruciens n’ont-ils pas tendance à s’écarter des réalités matérielles ?

Pour les Rosicruciens, le monde matériel est le cadre dans lequel ils s’évertuent à appliquer les enseignements de l’Ordre, afin d’œuvrer au service du bien et de rendre leur vie quotidienne plus conforme à leurs espérances. Ce monde est pour eux le laboratoire grâce auquel ils peuvent connaître les expériences nécessaires à leur évolution spirituelle. Plutôt que de s’en écarter, ils en font au contraire un domaine constant d’application.

L’A.M.O.R.C. prône la tolérance et l’altruisme. Dans cet ordre d’idée, quelle est sa conception de la “loi d’amour”, à laquelle se réfèrent de nombreux mystiques ?

L’un des plus beaux exemples de la “loi d’amour” est donné par les parents envers leurs enfants. En principe, cet amour inné est d’autant plus puissant qu’il est spontané, total et désintéressé. Cela dit, il inclut également la fermeté et la rigueur lorsque cela est nécessaire. En ce sens, aimer ne veut pas dire céder à la sensiblerie ou tout tolérer, auquel cas cela s’apparente à du laxisme ou à de la faiblesse. En dernière analyse, l’idéal pour un mystique est d’apprendre à considérer son prochain comme une extension de lui-même et à exprimer dans son comportement l’idée qu’il se fait de l’Amour divin. Haut de la page

Les Rosicruciens doivent-ils adopter un mode de vie particulier ?

Aucun mode de vie particulier (végétarisme, abstinence, méditation intensive, etc.) n’est imposé aux Rosicruciens. De plus, ils n’ont pas à suivre les ordres et les directives d’un quelconque gourou. Au contraire, dès le début de leur affiliation, il leur est recommandé de n’écouter que la voix de leur propre conscience et de la considérer comme leur seul Maître. De même, il leur est demandé de toujours demeurer un “vivant point d’interrogation” et de n’accepter dans les enseignements que ce qu’ils peuvent se démontrer à eux-mêmes.

Soucieux de respecter la liberté de chacun, l’Ordre ne fait que proposer ses enseignements qui sont totalement impersonnels ; jamais il ne les impose. En cela, le but du Rosicrucianisme est davantage d’amener ses membres à se poser des questions qu’à leur apporter des réponses catégoriques sur les sujets étudiés. À cet égard, il est dépourvu de tout dogmatisme et de tout sectarisme.

Un Rosicrucien affilié depuis plusieurs années à l’Ordre est-il représentatif de la philosophie rosicrucienne ?

La valeur des enseignements rosicruciens réside essentiellement dans leur application, car leur seule compréhension intellectuelle ne suffit pas. Par ailleurs, chaque membre a sa propre personnalité et ne possède pas le même niveau culturel et spirituel au moment de son affiliation. Le nombre d’années passées dans l’Ordre a donc une valeur relative et n’est pas nécessairement représentatif de la philosophie rosicrucienne. Hélas, il arrive même que des Rosicruciens déjà anciens aient un comportement non conforme à ce qui est attendu d’eux. Cela dit, on peut espérer qu’un membre de longue date manifeste un certain idéal de comportement dans sa vie quotidienne. Haut de la page

Quelle est la définition rosicrucienne du bonheur ?

Nous pouvons considérer que le bonheur est l’état de conscience qui résulte d’un équilibre parfait entre la satisfaction des besoins légitimes du corps et celle des aspirations les plus pures de l’âme. C’est pourquoi il est impossible d’être heureux si l’on se consacre exclusivement à la spiritualité, ou inversement si l’on mène une vie purement matérialiste.

Comment les Rosicruciens conçoivent-ils la souffrance ?

Tout d’abord, précisons que les Rosicruciens ne considèrent pas que la souffrance est une nécessité pour évoluer spirituellement ou se rapprocher de Dieu. L’idéal est même de ne jamais en faire l’expérience, ce qui est pratiquement impossible en raison même de la condition humaine actuelle. Cela dit, le fait de souffrir induit souvent

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