La Peste

Commentaire

La philosophie existentialiste a eu en France ses représentants les plus fameux en JEAN-PAUL SARTRE caractérisant existentialisme social ou marxiste qui indique la solution aux contradictions dramatiques de la condition humaine dans le triomphe d’une véritable révolution socialiste, il s’interroge sur l’absurdité de la vie face à la mort, et ALBERT CAMUS représentant de l’existentialisme humaniste qui indique la foi dans l’homme, dans la dignité de l’individu, dans la nécessité de l’engagement au service de l’homme. A l’époque de sa parution, tout le monde y a vu une allégorie de la Seconde guerre mondiale ; la peste symbole du mal universel, de la lutte contre l’oppression nazie ou contre d’autres formes du mal.

La Peste, est une œuvre écrite au milieu des deux guerres, et publié en 1947 et vaut à Albert Camus son premier grand succès de librairie.

Le texte étudier se situe au début du roman juste après l’incipit, le narrateur nous fait la description d’Oran, une ville très ordinaire, tranquille. Dans le passage que nous allons étudier les rats, de plus en plus nombreux meurent, les habitants surpris et choqués, inclinent à accuser leur municipalité d’incurie. Par la suite un journaliste Parisien Rambert vient enquête sur la misère des Arabes. Quelques jours après le concierge de Rieux meurt.

Tout d’abord nous allons voir la structure de l’extrait qui nous amènera vers les anomalies qui annonce la peste.

I - Structure de l'extrait

En premier lieu nous allons donc montrer que ce roman est du genre romanesque. Le terme que nous venons d’employer, roman, est d’ailleurs impropre. Camus avait d’abord laissé paraitre la peste sous cette appellation mais dès 1948 il a supprimé le mot en tête de l’ouvrage, logiquement, comme il en avait chassé volontairement, pendant qu’il écrivait, tout élément proprement romanesque.

La peste à ses yeux est un récit, une chronique racontant cette maladie. Personne n’ignore qu’il n’y a pas eu d’épidémie de peste, à Oran, pendant les années 1940 1950 ! Albert Camus nous donne toujours un peu l’impression de tout diriger comme il veut les personnages ici M. Michel et le concierge et les éléments ; comme nous l’illustre la morts des rats « le docteur Bernard Rieux sortit de son cabinet et buta sur un rat mort » il les commente, ils sont « au milieu du palier » en les racontant, il peut broder sur eux « il écarta la tête sans y prendre garde et descendis l’escalier… », il juge « La présence de ce rat mort lui avait paru seulement bizarre », il plaisante « il s’agissait d’une farce », il revient en arrière, il saute des jours, des mois et des années il est libre !

Le roman nous montre en outre les éléments d’un texte narratif.

Certain de cette nécessité première, Camus en a respecté les exigences avec une logique véritablement héroïque. Non seulement il s’est effacé lui-même le plus possible, il éteint son style, imposé silence à ses hantises non seulement il a choisi comme chroniqueur la personne tout à la fois la mieux informée d’Oran et la plus scrupuleuse, la personne

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