La Grandeur De L'homme
Rapports de Stage : La Grandeur De L'homme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar selfishness • 17 Avril 2013 • 693 Mots (3 Pages) • 1 923 Vues
L’homme est par définition un animal doué de raison, il est alors capable d’utiliser sa morale. Ainsi, l’homme se définit par sa conscience morale, c’est à dire qu’il est capable de bien juger, de distinguer le vrai du faux, et le bien du mal. La grandeur, dans sa définition, signifie une élévation morale ou intellectuelle, une qualité qui suscite le respect. Or, pour pascal, scientifique et philosophe du XVIIème siècle, ce qui fait la grandeur de l’homme, c’est l’activité de son esprit dans sa forme la plus générale : c’est à dire à la faculté de l’homme à penser, de connaître le monde et de se connaître. Mais, l’homme peut-il atteindre sa quête du bonheur en ayant conscience de sa misère ? Si l’homme a conscience de sa condition misérable et qu’il l’ignore, il est heureux. Or, si il n’arrive pas à ignorer sa condition et que cela lui devienne insupportable, n’est-il pas condamné à être malheureux ? Et si tel est le cas, n’y existe-il pas de solutions dans lesquelles se réfugier, comme le divertissement, ou la religion ? Qu’adviendrait-il si demain tout le monde ne se fiait plus qu’ à la religion ? Les hommes seraient-ils heureux ou malheureux ?
La grandeur de l’homme selon pascal, c’est sa faculté de penser. Parce qu’il peut penser, il a une idée de ce qu’il est et de sa place dans l’univers. Il peut se connaître et connaître le monde. La conscience est fondement de tout savoir. C’est un privilège de l’être humain. L’animal, ou le végétal est tout aussi misérable, minuscule, mais il n’en sait rien, parce qu’il ne pense pas. Kant souligne également cette différence radicale : par sa capacité à se penser, par l’unité de sa conscience, l’homme est une personne, il distinct de tous les autres êtres vivants, qui ne sont que des objets. Comme l’explique Hegel, un objet n’existe que d’une seule façon, il est posé là. Un sujet existe doublement : il est là et il le sait, il en a conscience. Ainsi, l’homme qui pense bien sait voir son impuissance, c’est ce qui fait sa grandeur..
Or, si l’homme est considéré comme misérable, c’est parce que la faculté seule de penser n’est pas suffisante. Que peux bien faire un homme face à une catastrophe naturelle, telle un tsunami, un ouragan ? Rien. Car nul ne peut l’empêcher. Que peut bien faire un homme, aussi intelligent qu’un homme peut l’être, face à la puissance de l’univers ? L’homme est d’autant plus misérable qu’il est mortel. Que peut bien valoir la vie, si la mort peut la détruite en une fraction de seconde ? pour pascal, elle a encore de la valeur par la conscience unique que nous avons de notre condition.
« L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser ; une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer. » Sa comparaison au roseau pensant signifie que l’homme, qui au fil des siècle a appris à se protéger, n’en est pas moins épargné par la mort aujourd’hui. En effet, bien qu’il ait appris à traiter certaines maladies, à anticiper les catastrophes naturelles, et beaucoup d’autres choses, l’homme sera toujours mortel, quoi qu’il arrive. Là est sa plus grande faiblesse.
Ainsi, si il a conscience de sa misère, l’homme peut alors être heureux. En effet,
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