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L'objet à L'heure Du Numérique

Dissertation : L'objet à L'heure Du Numérique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Février 2015  •  1 608 Mots (7 Pages)  •  4 203 Vues

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L’objet numérique est au cœur de notre quotidien, inévitable, c’est de lui que l’on se sert pour de nombreuses actions journalières. Que ce soit notre téléphone, que chaque français dégaine en moyenne 150 fois par jour, les objets musicaux (CD, MP3,...) ou objets nous facilitant la vie, ils occupent une bonne partie de notre vie au jour d’aujourd’hui.

François BON, dans son livre L’autobiographie des objets de 2012, évoque une nostalgie des objets qui l’ont marqué dans son enfance. Contrairement à l’article La culture à l’heure du numérique publié dans le quotidien Le Monde en 2014, et à l’article de Michel ELTCHANINOFF, L’iPad, ou la tentation du superflu publié dans Philosophie Magazine en 2010, qui sont plutôt axés sur l’actualité des objets numériques d’aujourd’hui. La photo publiée par REA Fraturechina ROPI, quant à elle, donne une image de la fabrication de ces objets qui sont utilisés chaque jour. On peut donc se questionner, en la connaissance des éléments du corpus, si notre vie n’est-elle pas dictée par la présence des objets numériques ?

Après avoir traité dans un premier temps, notre rapport à l’objet, le développement portera sur l’utilité des objets numériques dans la société actuelle.

Le corpus invite à songer à propos de la liberté qu’offrent, ou que n’offrent pas les objets. On peut voir dans l’extrait du quotidien Le Monde La culture à l’heure de l’abonnement numérique que l’objet traité dans celui-ci, à savoir, non pas les CD ou DVD qui étaient extrêmement courtisés autrefois, mais le « streaming ».

La liberté qu’offre le streaming est très intéressante, car il permet d’accéder à un nombre incalculable de fichiers divers (films, séries, musiques, etc…) sans les acheter, sans avoir à les posséder en format physique, mais contre une simple redevance mensuelle. Cette solution libère considérablement le consommateur. Dans l’article L’iPad, ou la tentation du superflu de Michel ELTCHANINOFF, la tablette numérique « iPad » offre une liberté concernant le choix de son utilité. Il peut être utilisé dans n’importe quel sens, dans n’importe quelle situation ou endroit. L’utilisateur peut aussi choisir l’utilisation de son iPad en fonction de ses besoins, à savoir travail ou loisir. Il a ensuite le choix des applications qu’il va installer sur son objet pour parvenir à son objectif fixé avec celui-ci. Contrairement à ces offres de liberté, François BON affirme dans l’extrait l’Autobiographie des objets que l’objet peut être une sorte de fardeau, quand il faut le changer tous les deux ans par exemple, car il est dépassé, ou tombé en panne et irréparable. Ces objets d’aujourd’hui ne sont plus comme avant -fait pour durer- mais ont une obsolescence programmée, et donc, sont à changer rapidement. La liberté que nous offrent ces objets au quotidien peut contredire la liberté qui n’est pas offerte aux salariés qui fabriquent ces objets à l’autre bout de la planète, qu’on peut voir sur la photo publiée par REA Fraturechina ROPI.

Que sont devenus les objets numériques d’aujourd’hui en termes de résistance dans le temps ? Pour les plateformes d’hébergements, comme cité dans La culture à l’heure de l’abonnement numérique, l’objet numérique tel que le CD est devenu quasiment immortel grâce au partage de fichiers sur le net. De même pour le DVD avec les sites d’hébergements de séries et de films. Tant que l’abonnement est actif, et l’hébergeur en activité : le fichier est accessible pour l’utilisateur. Pour les objets d’aujourd’hui, ils deviennent obsolètes trop rapidement, comme cité dans L’autobiographie des objets, ils sont en pleine capacité de fonctionnement pendant seulement 2 ans. Cette obsolescence programmée oblige donc le consommateur à réparer, changer, racheter un nouveau produit. Cela luis coûte du temps, de l’argent. Mais peu importe, pour les multinationales propriétaires de ces objets, de l’obsolescence programmée de ceux-ci, puisqu’ils peuvent être produits à grande échelle et à moindre coût dans des délais ultra-rapides par des usines chinoises, comme le montre la photo de REA Fraturechina ROPI. Ce n’est donc pas un problème pour tout le monde.

L’objet a toujours créé un sentiment intense chez l’Homme. L’action de le posséder, de l’utiliser, de s’y attacher, mais depuis l’apparition du numérique, le culte de l’objet est-il toujours aussi intense ? Pour François BON, l’attachement aux événements des apparitions de certains objets sont intense, mais avec l’apparition du numérique, de l’obsolescence programmée, l’objet n’a plus une utilisation aussi longue qu’avant, et a donc moins le temps de prendre une place importante pour l’attachement à l’objet. Ce qui est confirmé par la photo de REA Fraturechina ROPI, l’objet est produit en très grande série, et n’a donc plus qu’une valeur marchande, et plus de « valeur unique ». Le CD et le DVD perdent aussi de leurs valeurs comme objets, car le même contenu est accessible sans avoir à aller

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