L'ecole Des Femmes
Compte Rendu : L'ecole Des Femmes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 9 Février 2013 • 369 Mots (2 Pages) • 3 500 Vues
Dans son livre Molière ou l’invention comique (1966), Marcel Gutwirth souligne que « Molière a fort bien compris, toute question de bienséances mise à part, que le comique du cocu vient moins de l’inconduite de sa femme que de l’impuissance du mari ».
Dans quelle mesure ce jugement vous paraît-il pouvoir s’appliquer à L’Ecole des femmes ?
I. Le comique du cocu vient moins de l’inconduite de sa femme que de l’impuissance du mari
1. Le cocuage chez Molière : un comique farcesque par le choix des personnages masculins (de Sganarelle à Arnolphe en passant par George Dandin)
2. L’impuissance du mari, l’obsession d’Arnolphe
3. Le comique dans le dialogue : le mari et l’épouse (et non la femme)
II. Cependant le comique ne loge pas que chez le mari : entre la femme et le tiers
1. Le cocuage vu par le tiers (Horace, Chrysalde)
2. La femme et la tromperie : une intrigue digne de la farce
3. Mais peut-on réellement parler d’inconduite pour Agnès ?
III. Le « comique du cocu » ne porte-il pas sa fin en soi ? Pourquoi le comique du cocu n’est pas farcesque ?
1. Le thème du cocuage et sa souffrance
2. Le parcours d’Arnolphe : un personnage incohérent
*** Le 26 décembre 1662 avait lieu à Paris la première représentation de L’Ecole des femmes, ordonnance classique parfaite mais thème assez surprenant pour l’époque du cocuage. Molière y fixe les mécanismes de la comédie morale déjà élaborés avec L’Ecole des maris, élaborant la satire du ridicule causé par les délires de l’imagination. Arnolphe, vieux garçon autoritaire et confortablement installé dans sa vie précautionneuse a arrêté quatorze ans auparavant sa décision d’épouser Agnès qu’il a modelée à ses souhaits, comme Pygmalion l’avait fait avant lui.
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