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L'art Selon Aristote

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Par   •  2 Novembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  3 518 Mots (15 Pages)  •  1 959 Vues

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Cours n°3

Définition de l’art par Aristote « l’art pour une part achève ce que la nature est incapable de faire et pour une part l’imite », pour lui l’art c’est la « technê », « une certaine disposition accompagnée de règles vraies capables de produire ». Celui qui possède un art c’est celui qui possède ce produit.

L’art ne se réduit pas aux beaux arts d’après Aristote, l’artiste à Athènes a le même statut qu’un artisan. Aristote loue l’odyssée, par Homère : l’œuvre est plus important que l’artiste, c’est elle qui demeure et qui rend l’artiste immortel. L’art achève ce que la nature est incapable d’effectuer.

Aristote présente le fait qu’il va démontrer sa représentation téléologique de la nature. Aristote expose 2 manière contraires de concevoir la nature : il justifie qu’il va prouver la nécessité dans les phénomènes naturelles et qu’on peut donc en faire une science pour prévoir ces phénomènes et les expliquer. Aristote se contente de se servir des opinions des autres P, et quand ils trouvent une autre manière d’arriver aux phénomènes naturels ils en déduisent que ces représentations sont fortuites et occasionnelles. Ce recourt à l’amour à la haine etc n’est pas déterminant pour définir les phénomènes naturels.

Le 2ème paragraphe : bcp objecte en disant que la nature se veut par hasard, en disant que la nature n’a pas forcément été formée avec un but. Pour justifier qu’il soit possible d’envisager que la nature agisse par hasard, il prend qques exemples comme celui de Jupiter, ce n’est pas pcq il pleut qu’il faut forcément qu’il pleuve pour les plantes poussent. Il dit que cette fin ne se réalise que par hasard. Aristote prend en exemple les phénomènes météorologiques, puis les organes corporels « ce n’est pas pcq les dents peuvent déchirer les aliments qu’elles ont été crées pour ca », il est possible que tout ne soit qu’une simple coïncidence lorsqu’on élabore une corrélation entre 2 effets relationnels. Ce n’est pas pcq il semble qu’il y ait une fin qu’il y en a forcément une. S’il y a des intentions dans la nature, oui la nature fait bien les choses.

1er argument : il y a de la régularité dans les phénomènes naturels, donc s’ils ne sont pas arrivé fortuitement, c’est qu’il y a qqch comme de la nécessité dans ces phénomènes. Si nous sommes capables et de prévoir et d’apercevoir qu’il y a de la régularité dans ces phénomènes, c’est que ce n’est pas un hasard. « Il faut nécessairement y voir le fruit d’une intention ».

Aristote s’élève contre fait qu’il y ait du hasard dans la nature en 2 sens :

- hasard dans les phénomènes naturels pas possible pcq régularité, cela reviendrait à dire qu’à chaque fois qu’un phénomène se produit, ce serait sans cause précédente. Il dit que tous les philosophes reconnaissent qu’il y a de la nécessité dans la nature.

- A partir du moment où il affirme qu’il y a de la nécessité dans les enchainements d’événements naturels, nous sommes capable de faire des prévisions, et quand tout le monde a reconnu cette chaine de causalité on peut considérer que soit c’est un hasard harmonieux soit que c’est lié à une intention particulière.

Aristote essaye de défendre que la seule possibilité ce soit celle de l’intention. Si on dit que la nature a bien fait les choses c’est un jugement qui est fondé en raison et ca ne relève pas d’une croyance particulière.

Aristote procède un peu comme Francis Bacon avec « l’expérience cruciale » cad que quand il fait une théorie scientifique il fait des hypothèses : soit l’enchainement des choses est le fruit du hasard, soit c’est le fruit d’une nécessité. Claude Bernard pour comprendre la régulation de la glycémie dans les organismes animaux, il s’est demande d’ou pouvait provenir cette régulation ? Il propose plusieurs alternatives, est ce un organe qui fait ca ?lequel ? Le cœur ? Les reins ? L’estomac ? Il fait des expériences qui lui permettent d’éliminer des hypothèses. Cela va le conduire à supposer que c’est le foie qui s’en occupe. Aristote procède de la même façon, si l’une des hypothèses formulées ici, le hasard, ce n’est pas valable alors il faut privilégier l’autre. « il n’est pas cohérent de croire que c’est le hasard qui est à l’origine de l’harmonie des choses dans la nature » mais ca ne prouve pas pour autant la nécessité des choses pour Aristote.

L’art imite la nature, cvd que cela ne serait pas possible si les processus de l’art n’étaient pas identiques. Aristote dit que c’est possible, évident, donc ca signifie que la causalité à l’œuvre dans l’art est la même que la causalité à l’œuvre dans les phénomènes naturels. Puisque les choses de l’art sont produites par l’intention et les moyens de l’artiste, c’est la même chose pour la nature. Dire que l’art imite la nature est un argument pour Aristote ! il se contente de raisonner par analogie.

Dans le Protreptique il fait tout un développement sir le fait que les êtres naturels sont des êtres dont l’origine est un être existant, ils tirent d’eux mêmes leur capacité à se produire. Il prend la peine de distinguer ce qui est de l’ordre de la production de l’art et ce qui est de l’ordre de la production naturelle. Pour lui les êtres naturels et les êtres issus de l’artifice humain sont tellement proches qu’il est évident que l’art imite la nature.

Quelle est la fin des choses naturelles ? C’est la forme des êtres naturels. Chez les animaux, la fin de leur développement, de leur activité, c’est l’état adulte, l’état de perfection, de l’accomplissement. Comment peut on réaliser son excellence en réalisant sa fin ? Atteindre sa fin c’est atteindre son état d’accomplissement, celui par lequel on réalise le mieux la fonction qui est la nôtre.

Quand Aristote identifie la forme et la fin il reste équivoque, il ne dit pas que la forme est la forme des individus, mais ca peut aussi être l’harmonie que l’on remarque lorsqu’on étudie le monde. Tous les événements naturels auraient pour intention d’accomplir la perfection du monde, son harmonie au fur et à mesure que nous vivons dans le monde.

Thomas d’Aquin utilise cette vision d’Aristote pour prouver l’existence de Dieu, qu’il y a eu nécessairement une intention pour élaborer cette harmonie, qui a si bien conspiré (dans le sens positif du terme).

2) L’analogie entre art et nature

C’est ce qui a donné à Aristote de donner une telle conception

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