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L'argent Vu Par Karl Marx

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Par   •  2 Décembre 2013  •  2 414 Mots (10 Pages)  •  6 502 Vues

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Texte V : Marx « Le pouvoir de l’argent »

Introduction, contexte philosophique et politique et idée principale :

Karl Marx est né le 5 mai 1818 à Trèves en Rhénanie (région de l’ouest de l’Allemagne) et est mort le 14 mars 1883 à Londres à l’âge de 64 ans. C’est un historien, journaliste, économiste, philosophe, sociologue et théoricien révolutionnaire communiste allemand.

Sa philosophie partait du principe que l’homme ne pense pas mais agit uniquement. Il critique beaucoup la religion et l’Etat qui pour lui sont des réalisations purement imaginaires. D’après lui, la conscience humaine a désormais remplacé la conscience divine.

Une développe une philosophie basée sur la lutte des classes. En effet, le capitalisme fait rage et c’est le règne de l’argent-roi. Il tente de défendre les prolétaire de l’exploitation qu’ils subissent en faisant s’emparer du pouvoir afin d’abolir les classes. Marx pensait que les sociétés quelles qu’elles soient étaient composées de classe (par exemple homme libre et esclave ou plus simplement patrons et ouvriers). Il avait aussi une conception matérialiste de l’histoire. Pour lui, l’histoire consistait en la transformation de la Nature par le travail de l’homme qui en retour transformait l’homme lui-même.

Il crée avec Friedrich Engels « la Ligue des Communistes » en 1847 et rédige avec lui « Le Manifeste du parti communiste ». Son envie de voir les prolétaires s’emparer du pouvoir échoue pourtant et il fut contraint de s’exiler à Londres où il écrira « Le Capital » et où il finira sa vie.

Marx a énormément été influencé par Hegel, mais aussi par Rousseau, Epicure ou encore Kant. Il a à son tour influencé Engels, Lénine, Sartre et Pierre Bourdieu.

Le texte que nous allons vous présenter est tiré « Des Manuscrits de 1844 ». Ils ont été rédigés lors de son séjour à Paris en 1844. Ces manuscrits étaient à la base uniquement destinés à un usage personnel afin qu’il puisse mettre ses idées à plats. Ils furent tout de même publiés bien après sa mort, en 1932. Les thèmes principaux que Marx aborde sont le communisme, la propriété, le besoin, la division du travail, l’homme en tant que marchandise et bien évidemment l’argent. L’ensemble des courants de pensées inspirés des travaux de Marx est connu sous le nom de marxisme. Il sera désigné par ce terme après la mort de Karl Marx.

L’idée principale que nous avons eu à analyser dans ce texte concerne le thème de l’argent. Il est considéré comme le pouvoir absolu. Il est le lien qui relie tous les hommes et tous les peuples qui en sont totalement dépendant. Mais cela détruit leur réalité. Après avoir lu la manière donc Goethe décrivait l’argent, Marx en fit de même. Nous pouvons bien remarquer d’après sa façon d’écrire que ce texte n’était pas destiné à être publié. Karl Marx voulait simplement exposer ses idées.

Analyse :

Nous avons découpé notre texte en 5 cinq parties :

1.

L’argent permet l’appropriation de biens. L’argent est l’entremetteur entre le besoin ou le désir et l’objet. Il est considéré comme un pouvoir divin. Désormais, le divin ce n’est plus Dieu. Ce n’est plus lui qui détient le pouvoir ultime ; c’est l’argent. Toute personne possédant de l’argent est considérée comme puissante et est donc respectée. En effet, nos qualités, notre force sont directement régies par l’argent. Sans moyens, le pouvoir n’est rien. Plus on est riche, plus notre force est grande et donc plus nous sommes puissants. L’homme est donc jugé et considéré uniquement de part la richesse qu’il possède. Sa personne en elle-même n’importe plus. Marx prend plusieurs exemples afin d’illustrer cela. L’exemple db e la laideur est particulièrement parlant. En effet, un homme laid possédant de l’argent peut s’acheter la plus belles des femmes. De ce fait, l’argent devient plus important et prend le dessus. La laideur est donc annulée par la force de l’argent. L’argent rend fort puisqu’en pouvant tout acheter avec lui, on possède tous les pouvoirs humains.

Marx explique que le pouvoir de l’argent fait d’une personne malhonnête et méchante quelqu’un de bon. Du fait que l’argent est vénéré, une personne en possédant, même sans conscience est malhonnête, sera présumée honnête. Ors, Marx est ironique. Cela est très sérieux pour la plupart des hommes mais il ne pense pas de la même manière. En effet, l’argent pousse un individu à devenir malhonnête. Voulant avoir du pouvoir, les gens sont poussés à faire de mauvaises choses pour s’enrichir. Et plus ils en ont, plus ils en veulent. C’est une véritable addiction. A notre époque, nous pouvons prendre l’exemple du trafic d’armes, de drogues, ou encore d’êtres humains. Ce sont des moyens faciles pour se faire de l’argent rapidement. Nous pouvons aussi prendre l’exemple de l’abus de faiblesse. C’est désormais l’argent qui domine les hommes.

Marx nous dit par la suite dans le texte que l’argent corrompt les hommes. On s’en sert pour acheter les hommes. Nous pouvons prendre ici l’exemple des politiciens qui paient des gens pour obtenir un maximum de votes lors d’une élection. Cela est tout à fait illégitime. Il sert à la corruption.

L’argent pervertit toute chose. Il permet de transformer toutes les impuissances en leur contraire. Toutes les faiblesses sont comblées par la possession de l’argent. L’argent est le lien le plus fort dans une société. Il peut séparer ou unir toute chose.

2.

Il nous parle ensuite de la vision qu’a Shakespeare de l’argent. Elle est très similaire à celle de Marx. Afin de vous montrer cela, je vais vous lire un passage de Timon d’Athènes, où Shakespeare illustre merveilleusement bien l’argent :

« De l'or ! De l'or jaune, étincelant, précieux ! Non, dieux du ciel, je ne suis pas un soupirant frivole... Ce peu d'or suffirait à rendre blanc le noir, beau le laid, juste l'injuste, noble l’infâme, jeune le vieux, vaillant le lâche... Cet or écartera de vos autels vos prêtres et vos serviteurs ; il arrachera l'oreiller de dessous la tête des mourants ; cet esclave jaune garantira et rompra les serments, bénira les maudits, fera adorer la lèpre livide, donnera aux voleurs place, titre, hommage et louange sur le banc des sénateurs ; c'est lui qui pousse à se remarier la veuve éplorée. Celle qui ferait lever la gorge à un hôpital de plaies hideuses, l’or l'embaume, la

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