Je Suis Un Homme sérieux Et Dynamique
Compte Rendu : Je Suis Un Homme sérieux Et Dynamique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 3 Janvier 2014 • 413 Mots (2 Pages) • 951 Vues
Dans le sujet "Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ?", la question porte sur les limites et différents degrés de la conscience humaine. Spontanément, certains tels Descartes pensent toujours pouvoir être maîtres de leurs actes, avoir une conscience permanente. Or est ensuite apparue la théorie de l'inconscient formulée par Freud, admettant que celui-ci constitue la partie la plus importante de l'esprit, contrôlant ainsi la majeure partie de nos actes ()
[...] On sait donc ce que l’on fait. On est parfois surpris par certains de nos agissements ou certaines de nos réactions dans des situations données. On entend souvent : Je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne savais plus ce que je faisais.» Il y aurait donc une part d’inconscient chez nous, dans ce qui motive certains de nos actes. Nous avons démontré précédemment qu’une action avait besoin de l’attention du sujet et de sa volonté en admettant qu’elle était contrôlée. [...]
[...] Mais cette théorie est facilement critiquable, le fait de ne pas avoir de mobile peut aussi être un mobile en soit pour cet acte. Mais en continuant dans cette voie, on peut admettre qu’il existe toujours une motivation pour nos actes mais elle pourrait ne pas être contrôlée. Comme la théorie de l’inconscient de Freud l’a énoncé la majeure partie de nos actes seraient alors dictés par l’inconscient. Une grande partie de nous même nous échappe donc (désirs refoulés, lapsus, actes manqués, rêves). [...]
[...] Admettre la théorie de l’inconscient c’est la facilité de renier sa liberté et donc sa responsabilité. En conclusion on peut dire que on peut ne pas comprendre les motivations qui nous poussent à exécuter certaines actions. Mais la conscience est étroitement liée à la responsabilité et dire qu’on peut ne pas savoir ce que l’on fait, c’est renier sa liberté. Il existe en effet des différents degrés de conscience mais dans tout les cas il en reste toujours une part infime, on peut donc toujours essayer de faire part de raison. [...]
[...] Mais on peut être conscient du fait mais pas de ses conséquences, nous ne sommes pas toujours conscients de l’importance de nos faits. Un acte anodin peut en effet avoir de grandes conséquences et on ne contrôle pas tous les facteurs extérieurs. On est jamais complètement conscient de tous les paramètres extérieurs, soit on peut agir de façon efficace en essayant d’en contrôler la majeure partie, de diminuer le risque, mais il reste toujours une infime part d’inconscience des conséquences. [...]
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