Introduction d'une dissertation de philosophie : « Faut-il en finir avec le désir ? »
Dissertation : Introduction d'une dissertation de philosophie : « Faut-il en finir avec le désir ? ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Décembre 2012 • Dissertation • 351 Mots (2 Pages) • 2 120 Vues
Dissertation de philosophie : « Faut-il en finir avec le désir ? »
Depuis toujours, le désir fait parti de la vie de chacun. Chaque être humain vit de désirs. Ce désir est pourtant source de malheur car il est le signe d’une imperfection et révèle un manque qui, lorsqu’il n’est pas réalisé, est accompagné de souffrance. De plus, il est impossible d’assouvir tous ses désirs. L’homme vit donc dans la frustration et, lorsque certains désirs sont accomplis, cela peut parfois entraîner des souffrances. En finir avec le désir serait donc une solution à ce malheur. Cependant, le désir est l’essence même de l’homme. Il l’aide dans sa quête du bonheur et lui permet d’avancer, de grandir et finalement de vivre. Faut-il alors vraiment renoncer au désir ou bien l’homme ne peut vivre sans et doit apprendre à contrôler ses désirs ?
Tout d’abord, l’homme doit en finir avec le désir car ce dernier est un frein à son bien-être. En effet, tout désir naît d’un manque ou d’une privation. L’homme ne désire pas ce qu’il possède déjà, mais bien ce dont il est privé. L’homme croit alors que l’objet de son désir est essentiel à sa vie et que cet objet est l’incarnation même de ses attentes et de son bonheur. Il est alors obsédé par ce désir et pense que si son désir était satisfait, tout lui serait donné. Cette profonde frustration est à l’origine de ses souffrances. Le désir, en faisant place aux espérances, accroît ses inquiétudes et ses souffrances. L’homme restera alors malheureux tant qu’il n’aura pas obtenu l’objet désiré. C’est pourquoi Schopenhauer déclare dans Le Monde comme volonté et comme représentation que « la souffrance est le fond de toute vie ». Il explique que l’homme est esclave du désir et que la souffrance est notre condition. En ce sens, Schopenhauer appelle au renoncement de tout désir.
De plus, le désir n’est jamais satisfait, c’est un sentiment qui ne peut être assouvi. L’homme a sans cesse de nouveaux désirs, dès que l’un de ses désirs est... [continue]
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