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Explication d'un texte de Nietschze

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Par   •  21 Octobre 2013  •  1 769 Mots (8 Pages)  •  2 629 Vues

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Il nous arrive parfois d'avoir des moments de déconcentration, d'ennuis dans certaines situations qui ne nous intéresse pas forcément, où nous sommes pas captivé et où toute notre attention n'est pas concentré sur l'action du moment présent. Cependant, nous avons tout de même une activité de l'esprit, cette faculté de réfléchir et d'avoir des pensées qui nous viennent spontanément, sans forcément l'avoir voulu. A ce moment là, dans le langage courant, nous disons « je pense », le sujet est mis en avant et domine en quelque sorte l'action de penser. Néanmoins, nous ne contrôlons pas toujours cette action, la pensée traverse notre esprit contre notre volonté, le sujet n'est donc plus à l'origine de cette dernière mais c'est bien la pensée qui régit notre esprit. Mais si ce n'est pas le sujet ou le « moi » qui pense, qu'est-ce qui pense ? La pensée n'a pas de sujet. Ce n'est pas la volonté qui commande la pensée, des pensées peuvent m'apparaître sans que je les aie voulues. Nietzsche analyse la superstition, qui n'est pas une croyance fausse mais une illusion plus ou moins volontaire. Cependant une illusion n'est pas une réalité que nous percevons comme tel tout de même. C'est donc une tromperie. La superstition serait donc une tromperie dont nous sommes conscient et selon laquelle les pensées viennent de l'activité du sujet conscient, que le sujet est maître de sa pensée. Il critique la thèse selon laquelle « quelque chose pense », que le ça pense en précisant que cette idée ne décrit pas le mouvement réel de la pensée. C'est en quelque sorte une falsification de la grammaire, en accordant le « je » au verbe « penser ». Dans un premier temps (ligne 1 à 4) Nietzsche fait référence à l'action de la pensée par la superstition des logiciens, qui justement essaye de se convaincre que c'est par leur propre volonté qu'il pense et non la pensée qui vient quand elle le décide, mais cela altère de dire que le sujet est au centre de la pensée. Nous allons donc voir comment, dans cette croyance, le « je » fait partie intégrante de la pensée et la conscience comme illusion grammatical. Par la suite (ligne 5 à 8) Nietzsche critique le cogito cartésien qui nous ramène à Descartes et son intuition intellectuelle « Je pense donc je suis » en prétendant que cela n'est qu'une hypothèse, une allégation mais en aucun cas une « certitude immédiate » comme il est dit dans le texte. Nous allons alors étudier ce blâme que fait Nietzsche sur le célèbre cogito « ergo sum » de Descartes. Puis (ligne 8 à 11) Nietzsche fait une analogie, en d'autres termes, un rapport de ressemblance non essentielle entre deux choses, qui sont en l'occurrence l'atome au centre de la « force agissante » assimilée au sujet au centre de la pensée, ainsi nous allons analyser plus en détails le raisonnement analogue de Nietzsche. Enfin (ligne 11 à 14) Nietzsche fait part de ses espérances à pouvoir éradiquer le sujet de l'action de penser tout comme l'atome avec la « force agissante » qu'il qualifie tout deux de « résidu terrestre ». Pour ce faire nous développerons les espérances de Nietzsche. Dans ce texte Nietzsche contredit toute superstition sur la pensée et son sujet et critique fortement le cogito cartésien de Descartes, pour appuyer sa thèse, il recourt à un raisonnement analogue sur la découverte des physiciens sur l'atome.

La faculté de pensée est une activité de l'esprit. Toutefois, nous ne maîtrisons pas cette action de penser. Dés le départ, Nietzsche parle de la superstition des logiciens et cela à pour effet d'annoncer sa thèse. En effet, comme je l'ai dit précédemment une superstition n'est pas une croyance fausse mais une illusion presque volontaire, l'illusion n'étant pas une réalité mais quelque chose que nous pourrions qualifier de tromperie, ici tromperie dont nous sommes conscient si l'on suit cette logique. Un logicien justement, dans le langage courant est une personne possédant tout simplement une bonne logique mais un des synonymes de logicien est cartésien qui nous renvoie donc à Descartes. A cette superstition, Nietzsche oppose « un petit fait très bref » que les gens atteints de cette superstition n'aiment pas reconnaître qu'une pensée vient quand « elle » veut et non quand « je » veux, c'est-à-dire que notre volonté de penser ne vient pas de nous mais bien de la pensée en elle même. C'est alors là qu'il emploie le mot « falsifier ». La falsification est de vouloir à tout prix croire que c'est le « Je » qui pense, lorsque le « je » conjugue à la première personne le verbe « penser » mais ce n'est pas le « Je » qui pense. Néanmoins, il y a bien quelque chose, mais ce n'est pas le « je », Nietzsche fait donc une critique du cogito cartésien de Descartes, ce dernier ayant mit toutes ses connaissances à l'épreuve du doute. Il se met alors à douter de tout méthodiquement et hyperboliquement. Pourtant même si le doute est présent, cela nous empêche en aucun cas de penser, d'où le cogito cartésien « je pense donc je suis » car la certitude de ma pensée implique la certitude de mon existence comme sujet pensant. Nietzsche, lui, n'est pas d'accord avec cette théorie et en fait une

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