Explication D'un Texte sur la religion de Freud
Compte Rendu : Explication D'un Texte sur la religion de Freud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Louiise.G • 6 Janvier 2013 • 2 223 Mots (9 Pages) • 8 522 Vues
Sigmund Freud né le 6 mai 1856 en Autriche et mort le 23 septembre 1939 à Londres , est un médecin neurologue autrichien, pionnier de la psychanalyse. Ici l’auteur nous met en avant la religion. La question de la religion, en philosophie, c'est avant tout la question de la vérité, et la question du rapport entre la croyance et la raison. La religion satisfait les aspirations des hommes contrairement à la science qui est dépourvue de ce pouvoir.
Freud présente, tout d’abord, l’essence de la religion ainsi que son ampleur c'est-à-dire que pour lui, la religion est présentée comme une prise de conscience qui conduit à la lucidité. En effet, Freud conduit le lecteur à s’interroger sur l’envergure et l’attraction de la religion sur l’homme. Dès lors, pour pouvoir comprendre la finalité de la religion, Freud semble penser qu’il faut tout d’abord saisir les caractéristiques fondamentales de celle-ci. Par « grandiose », l’auteur est loin de faire l’éloge de la religion, bien au contraire. Il insinue seulement que la religion est omniprésente dans la vie de l’homme et que sa présence est, par conséquent, non négligeable. Dès lors, la religion échappe à l’homme et se représente, dès lors, comme un désir qui conduit à l’illusion. Ainsi Freud énonce les différents désirs que la religion satisfait. La première est l’information. En effet, la religion transmet un savoir à l’homme et répond aux questions existentielles sur la vie humaine. De plus, la religion possède un lien social dans la mesure où elle relie les hommes entre eux comme le suggère son étymologie religare qui signifie relier. D’autre part, la religion instruit l’homme dans la mesure où elle fixe des règles morales qui dictent la conduite de l’homme. Dès lors, la religion rassemble différents domaines qui ont la capacité de combler tous les désirs de l’homme.
On peut alors se demander sur quoi repose l’influence que la religion a sur les hommes. Nous parlerons dans un premier temps, de la première fonction de la religion et sa rivalité avec la science ainsi que sa seconde fonction et l’échec de la science pour enfin mettre en avant sa troisième fonction et la séparation entre celle-ci et la science.
Ligne 6 à 8 (Par la première […] avec elle):
Dans un premier temps, la religion est un ensemble de croyance cultivé par une communauté concernant une réalité surnaturelle, ainsi qu’un ensemble de rites et de valeurs dictés par cette communauté. Elle participe tout comme la science, à l’effort de représentation symbolique par lequel l’homme passe pour donner un sens à sa situation dans le monde. Elle prétend ainsi livrer à l’homme la vérité de son existence dans le monde tout en lui prescrivant une morale. Tout d’abord, la première fonction de la religion semble donc être la connaissance « satisfait le désir humain de savoir » puisqu’elle permet à l’homme de connaitre ses origines ainsi que celles du monde. Dès lors, Dieu permet d’expliquer la création et l’origine du monde et de la vie humaine. En effet, l’homme désire connaitre comment et pourquoi le monde s’est créé et c’est pourquoi Dieu devient une référence. La religion propose à l’individu des règles de vie morale alors que la science ne se prononce pas sur la question du bien et du mal. Elle s’intéresse simplement à la question du vrai et du faux. C’est alors que la religion «fait la même chose que ce que la science tente avec ses propres moyens », c'est-à-dire que la religion admet l’existence d’une dimension surnaturelle comprise de manière révélée alors que la science ne s’intéresse qu’à l’aspect physique du monde. La science est purement matérialiste alors que la religion est avant tout spirituelle. Celle-ci se fie d’abord à la croyance alors que la science se fonde sur la recherche rationnelle qui passe par la preuve démonstrative et la vérification expérimentale. La religion admet une vérité absolue alors que la science progresse par erreurs successives, sa vérité n’est pas donnée mais construite peu à peu en restant relative aux conditions théoriques de son époque. Or, comme le montre Freud, la science est d’autant plus limitée qu’elle ne peut répondre à toutes les questions de l’homme. En effet, la science ne peut uniquement répondre à la question « comment » grâce à la démonstration et à l’expérimentation, car la science est un ensemble des connaissances acquises. Dès lors, les objets métaphysiques ne peuvent être exploités par la science contrairement à la religion. D’un coté la religion impose des réponses qui relèvent soit des textes sacrés soit des autorités religieuses en place. De l’autre coté la science s’appuie sur un dispositif rationnelle c’est à dire sur la recherche des raisons qui peuvent expliquer les phénomènes inconnus. Il y a alors deux moyens de voir les choses, d’un coté la foi qui est demandé aux croyants pour adhérer aux connaissances présentées par la religion, de l’autre les sciences qui elles reposent sur des preuves. Il y a donc une véritable « rivalité » entre la science et la religion dans la mesure où la religion consiste à l’application de dogmes qu’il faut croire, elle est irrationnelle alors que la science, elle, nécessite une construction du savoir, elle est rationnelle. Il y a alors incompatibilité entre les deux c'est-à-dire que la religion et la science ne peuvent coexister. Si elles sont incompatibles, cela signifie qu’elles ne peuvent s’accorder, en outre, si l’on adopte l’une, il apparait normal que l’on exclue l’autre. Dans un sens, les religions proposent comme nous avons pu le voir précédemment, des croyances, des dogmes alors que de son coté, la science se définit comme une connaissance rationnelle, méthodique et objective d’un domaine. Les deux domaines sont alors en opposition puisque l’une requiert la foi (la religion) et l’autre se focalise sur la vérité, la validité de la preuve mathématique ou scientifique (la science).
Ligne 8 à 16 (C’est à sa deuxième […]que la soumission):
Le deuxième rôle de la religion semble être un rôle de protection dans la mesure où l’homme se sent rassurer, elle est influente « la plus grande partie de son influence ». En effet, Freud associe cette relation comme celle d’un père et son fils puisque la religion console l’homme dans
...