Explication D'un Texte de Nietzsche sur le travail
Compte Rendu : Explication D'un Texte de Nietzsche sur le travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nathinus • 2 Septembre 2014 • 1 062 Mots (5 Pages) • 2 984 Vues
Ce texte de Nietzsche sur le travail porte sur la glorification du travail faite par la société . Il pense que celle-ci a été mise en place pour considérer le travail comme étant un moyen de répression et ainsi apporter un peu plus de sécurité . Ce texte n'est pas une critique du travail , mais bien sa glorification , définit comme une dimension essentielle de l'homme et par laquelle il réussit à générer son existence collective et personnelle ; c'est une réflexion de l'homme , qui est avant tout un être pensant .
Mais alors faut-il considérer le travail comme une valeur
fondamentale, un facteur d’humanisation de l’homme, ou alors, faudrait-il penser que dans une société aveuglée par une course effrénée à la productivité, le travail peut plutôt devenir une source de déshumanisation ?
Dans cet extrait , Nietzsche affirme que en travaillant , l'homme ne pense pas , ne réfléchie pas et se met a genou devant son travail au préjudice de lui-même . L'auteur défend cette thèse en trois grands moments : tout d'abord le travail restreint l'homme à cette seule activité , il n'est plus un individu (L.1 à L.5 « goût de l'indépendance » ) ; ensuite l'homme ne pense plus , il a donc des satisfactions simples, des désirs élémentaires et peu réfléchis, la société est donc sécurité grâce à l’acharnement au travail (L.5 à L.9 « Car il consumme […] divinité suprême » ) ; enfin , l'auteur explique qu'en réalité l'individu est dangereux et c'est pour cela qu'on le contraint à travailler mais l'homme ne doit pas gâcher sa réflexion en travaillant (L.9 à L.15 « Et puis ! […] de vous même » ) .
I) Dans le début du texte , Nietzsche décris le but de la glorification du travail . Ainsi , pour l'auteur , on oublie qu'il y a derrière le travail : l'individu . Le travail est d’abord une dépense d’énergie physique ou/et intellectuelle. En cela , il a un caractère pénible et fatiguant , il est peine et souffrance. « A la sueur de ton front », disait déjà la Génèse dans la Bible . Cette pénibilité du travail, cette fatigue qu’il génère et cela de manière continue et répétitive, car le besoin est sans cesse renaissant et la servitude de l’homme à la nécessité d’alimenter l’animal en lui constante. Cela a des conséquences désastreuses pour l’individu mais avantageuses pour la société . Non seulement le travail consomme de l’énergie, mais en plus il consomme du temps « du matin au soir ». Pendant ce temps de travail, prenant un grande partie de la journée, l’individu perd son énergie, mais aussi son autonomie . Il est « brid(é) » (L4) .Toute pensée, tout désir , toute réflexion , sont impossibles car l'homme est trop occupé déjà à travailler (L.4-5). Ainsi, l'individu, le sujet pensant est placé en second plan, il passe derrière son travail. Le sujet ne pense plus sur lui et sur le monde.
II) Dans une deuxième partie , l'auteur nous donne plus de précisions sur la cause de cette absence de réflexion . En effet travailler demande une « extraordinaire quantité de force nerveuse » (L6) . Le travailleur dépense donc beaucoup d'énergie et cette même énergie est passée dans le travail
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