Explication D'un Texte Phédon: Comment agit le corps et quelle doit être sa relation avec l’âme pour que nous puissions penser ?
Commentaires Composés : Explication D'un Texte Phédon: Comment agit le corps et quelle doit être sa relation avec l’âme pour que nous puissions penser ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gkdphilo • 28 Février 2015 • 366 Mots (2 Pages) • 3 529 Vues
Le corps et l’âme sont les composants de l’homme. Bien qu’étroitement liés, ils diffèrent, notamment dans leurs rôles. Platon, dans Phédon dévoile une de ses pensées philosophique selon laquelle le corps empêche l’âme d’exercer librement et pleinement la pensée, et entend donc que la pensée ne peut être effectuée uniquement par l’âme.
Comment agit le corps et quelle doit être sa relation avec l’âme pour que nous puissions penser ?
Nous allons étudier ce texte en distinguant quatre parties, la première dans laquelle nous marquerons la différence entre le corps et l’âme, puis nous développerons les actions du corps selon Platon, ensuite nous chercherons en quoi il empêche de philosopher, enfin, nous reviendrons sur la thèse et le but du texte
Le corps se définit par opposition à l’âme à la partie sensuelle de l’être humain, mais pas uniquement, il semble important de noter que le corps est matériel et bien réel, on peut s’assurer de sa présence. L’âme est donc par opposition au corps la partie immatérielle de l’homme, qui concerne toutes les facultés humaines qui ne sont pas physiques. L’âme est immatérielle et si on suppose que tout homme a un corps et une âme, on ne peut pas vérifier qu’il possède une âme, de quelque manière que ce soit, l’âme est donc une image.
D’après cette vision, le corps et l’âme sont intrinsèques à l’homme, il ne serait pas possible de séparer l’un de l’autre en restant vivant puisque l’état vivant est caractérisé par l’habitation de l’âme dans le corps. L’âme est ce qui reste après la mort alors que le corps disparait.
En mêlant le corps et l’âme, nous ne pouvons pas, d’après Platon posséder ce à quoi nous aspirons, et nous aspirons au vrai, une manière d’aspirer au vrai serait donc de séparer le corps de l’âme, ou autrement dit, de faire mourir notre corps. Le vrai, c’est le principal, l’essentiel. Si le corps est « un mal », on peut penser qu’il attirerait à nous ce qui est superflu et éloignerait le vrai alors que l’âme s’intéresserait seulement au vrai, c’est pour cela que l’un mêlé à l’autre, nous ne pouvons posséder le vrai.
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