Etude de la citaion: "Moins On Croit En Dieu, Plus On Comprend Pourquoi D'autres Y Croient." J. Rostand.

« Moins on croit en Dieu, plus on comprend que d’autres y croient.» J. Rostand.

Durant notre vie, nous nous sommes tous demandé au moins une fois si Dieu existait réellement. Que ce soit dans nos moments les plus sombres, où dans nos meilleurs moments, nous avons tous eu l’espoir que le monde dans lequel nous vivons soit plus vaste et plus étrange que ce que nous voyons.

La possibilité que Dieu existe est un sujet repris depuis la nuit des temps et par toutes les civilisations. Il est vrai que nous ne le voyons pas tous de la même manière, certains le voient comme une entité unique alors que d’autres croient qu’il y a plus d’un Dieu pour gouverner ce monde.

Mais est-il vraiment ? Voilà une question qui restera probablement jamais résolue et qui met en doute beaucoup de monde sur son éventuelle existence.

Ce doute persistant peut dissoudre la foi de beaucoup d’être humains. La religion prend une ampleur de moins en moins importante, alors qu’à une époque, avant le temps de la Révolution Scientifique, elle primait sur le savoir.

Plusieurs conflits se créent entre croyants et non-croyants, ces derniers considérés comme des traîtres salissant le nom de Dieu.

Le fait de ne plus croire en Dieu provoque aussi des conséquences désastreuses sur notre vie. La vie nous semble dépourvue de sens, quand tout va mal, nous n’avons rien à quoi nous raccrocher, notre sens moral diminue et le pire de tout: nous sommes submergés par un sentiment constant de solitude et d’insécurité dans le monde qui nous entoure.

Dans cette perspective, Jean Rostand—écrivain et moraliste d’origine française— affirme que «  Moins en croit en Dieu, plus on comprend que d’autres y croient. »

En énonçant cela, Rostand nous fait entendre que moins on croit en Dieu, moins on a de lumière, et moins on a de lumière, plus on est seul. C’est la misère de l’homme sans Dieu. Il entend par là, comme il a été dit auparavant, que ne pas croire en Dieu nous rend seuls et étrangers au monde auquel nous appartenons. Chose à laquelle n’ont pas à se soucier ceux qui ont la foi et qui à tout moment critique peuvent consulter Dieu pour lui demander son aide, qui à chaque évènement malheureux ont quelque chose à quoi se raccrocher; la promesse d’une vie éternelle.

Comme on peut le voir, cette phrase soulève de nombreuses interrogations: on peut se demander tout d’abord pour quelles raisons serait-il préférable de croire en Dieu ? Ensuite, avoir la foi, peut-il entraîner certains aspects négatifs ? Et pour finir, ne serait-ce pas un peu démesuré de la part de Rostand de prétendre que croire en Dieu est quelque chose d’enviable ?

Ce sont donc ces quelques questions qui guideront notre propos, et il s’agira premièrement d’énumérer les raisons principales pour lesquelles il serait favorable de croire en Dieu à l’aide de deux sous-arguments. Deuxièmement, il s’agira de montrer quels aspects négatifs peut avoir la foi sur nous avec notamment quelques exemples. Et finalement, on exprimera la nuance du propos de Rostand en montrant qu’il n’est pas toujours enviable de croire en Dieu.

Dans un premier temps, il s’agit de donner les raisons pour lesquelles il serait préférable de croire en Dieu. Comme on l’a vu auparavant, le fait de croire en Dieu implique beaucoup d’avantages, d’un point de vue émotionnel. Et cela pour plusieurs raisons:

La première raison est que s'il n'y a pas de Dieu, alors l'homme vit sans espoir et donc seul. Cela sous-entend que l’homme n’a aucun espoir d’échapper aux malheurs de ce monde et qu’il est impuissant. Ne pas croire en Dieu implique que l’on n’a aucun réconfort dans les situations de crise, personne n’est à nos côtés, personne ne vas nous sauver ou nous assurer un avenir plus lumineux. Par exemple, quand quelqu’un de notre entourage meurt, il est bien plus rassurant de se dire qu’on le reverra un jour, et que cette vie n’est que temporaire, plutôt que de se dire qu’on ne le reverra plus jamais, et que tout ce qu’il était a simplement cessé d’exister.

Et pour finir,

...