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Epictète et le stoïcisme

Commentaire de texte : Epictète et le stoïcisme. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2021  •  Commentaire de texte  •  2 137 Mots (9 Pages)  •  414 Vues

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Epictéte

Épictète, philosophe grec, est l’une des principales figures du stoïcisme de l’époque impériale. Il montre à travers « le Manuel» qui est une excellente introduction au stoïcisme l'ignorance à l'égard de toute idée ou chose pénible de la vie. L'homme qui recherche la sagesse ne doit avoir de dégoût pour rien, puisque tout peut arriver. S'il ne craint rien, alors rien ne pourra l’atteindre et donc il sera heureux. La clé de lecture de cet ouvrage consiste donc à distinguer les choses qui dépendent de nous et celles qui au contraire ne dépendent pas de nous. Épictète recommande alors de ne s’occuper que des choses qui nous concerne. Quant aux secondes c’est à dire celles qui concerne autrui mais aussi les choses sur lesquelles nous n’avons aucun pouvoir, étant hors de notre portée, il suffit de les accepter et non de s’en soucier. A travers cet extrait tiré donc de son « Manuel », l’auteur nous montre grâce à deux exemples qu’il faudrait réagir concernant nos problèmes comme s’il s’agissait des problèmes d’autrui pour nous sentir mieux face à des choses horribles comme la mort d’un proche par exemple. Nous allons tenter de comprendre à travers cet extrait comment l’auteur parvient à nous montrer que l’homme est doté de sagesse ce qui lui permet de passer outre des choses même dites « grave » Mais comment l’auteur parvient t’il à prouver la sagesse de l’homme, sans être sensibiliser par ce qu’il l’entour ?

Dans une première partie nous verrons comment l’homme doit surmonter des choses plutôt ordinaires, banales comme le fait de casser une coupe. Puis dans une seconde partie nous aborderons le fait que l’homme s’attriste pour ce qu’il le touche mais se moque de ce qui touche autrui et plus précisément nous verrons comment l’homme doit réagir face à des choses plus importantes comme ici, la mort.

Premièrement, l’auteur débute avec «Nous pouvons apprendre le dessein de la nature par les choses sur lesquelles nous ne sommes pas en différend entre nous.» il entend par ici le fait que grâce à la vie, aux choses qui se passent au travers de notre vie nous sommes aptes à être calme et à passer outre nos « tracas » quotidien. Autrement dit, pour de si petites choses comme le fait de casser quelque chose il ne faut pas se mettre dans des états lamentables, il faut simplement accepter et ne plus y penser pour ne pas se tracasser.

Donc libre pour Epictéte, c’est se concentrer sur les choses qui dépendent de nous et ne plus accorder d’importance à celles qui ne dépendent pas de nous comme ici, ne pas forcément accorder d’importance à la coupe de notre voisin car cela ne nous concerne pas. Reprenons plus en détails l’exemple cité par l’auteur. Imaginons donc qu’une coupe a été brisée et en l’occurence celle de notre voisin. L'auteur nous dit qu’elle a été brisé par un esclave, surement en référence avec Epictéte car, dans sa jeunesse il était esclave à Rome. Si la coupe ne nous appartient pas, d’après l’auteur, notre réaction sera simplement de lui expliquer face à ce qu’il vient de se produire qu'il n’y a rien de grave, que ce n’est qu’une coupe et que ce n’est qu’un objet cassable. En autre terme ce n’est qu’un bien matériel. On tente donc de consoler cette personne. Et donc, par conséquent il pourra s’en re procurer une ultérieurement si bon lui semble. Nous acceptons donc très facilement ce qu’il doit arriver ici avec cette coupe. Car effectivement quand cela arrive à d’autres, c’est simple pour nous de faire preuve de sagesse (ce qui nous permet d’atteindre « la vie bonne » ) ainsi nous faisons preuve d’objectivité. En autre terme ce qui ne nous atteint pas ne va pas nous affecter.

Mais prenons maintenant l’effet inverse c’est à dire que cette fois ci, que c’est notre coupe qui a été brisée, et que c’est un bien qui nous est précieux, allons nous réagir de la sorte? Eh bien non, car notre instinct va dégager un esprit colérique face à la situation. Nous allons nous sentir coupable. L’auteur explique « il faut que tu sois aussi tranquille que tu l’étais quand celle de ton voisin a été cassée » autrement dit il ne faut pas être énervé il faut simplement se réduire au fait que c’est le destin, ce n’est pas grave, qu’il est tout simplement arrivé la même chose qu’à notre voisin et à cette époque nous n’étions pas triste, nous avons pris conscience de ce qu’il venait de se produire en acceptant le fait. Car effectivement c’est simple de donner des conseils aux autres, mais se les appliquer à soit même devient tout à coup plus compliqué, donc quand quelque chose nous arrive, c’est plus compliqué de passer à autre chose et de ne pas y penser.

Ici l’auteur avertit : il prévient que notre réaction face à la coupe de notre voisin doit être la même le jour ou cette action nous arrivera pour qu’il y est une sorte d’égalité de penser. Pour lui une seule réaction est alors possible, celle de prendre les choses comme elles se passent pour simplement positiver face à cela sans s’en rendre mal, car ce n’est pas grave. Je dois donc prendre du recul sur la situation avant de penser négatif, car quand c’est arrivé a autrui, j’ai su prendre du recul: je dois donc accepter ce qu’il m’arrive, c’est la même chose qui est arrivé à autrui auparavant.

Deuxièmement, l’auteur prend un exemple d’adversité plus importante, la mort. Imaginons donc qu’une chose plus grave comme ici la mort d’un proche se produise. Nous savons que la perception et les représentations sont propres à chacun c'est lui même qui se fait l'idée des choses en leur sens. Si l'homme se fait une mauvaise idée des choses, c'est à cause de lui même qu’il en aura peur. Notre première réaction en tant qu’humain face à la mort d’un proche, est donc généralement de pleurer, d’en vouloir au monde entier, de crier ou même d’avoir un sentiment de haine. « Que je suis malheureux! Je suis perdu!» Ici Epictéte émet clairement les pensées négatives d’une personne lorsqu’une chose terrible lui arrive. Dans ce type d’action malheureuse, nous n’avons pas un pouvoir total sur nous même, nous ne sommes pas la seule cause agissante de nos pensées à ce moment précis

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