Ecriture Personnelle : La Fonction Des rêves

Les rêves ont de tout temps intrigué les hommes : cette vie parallèle que nous semblons mener au cours de notre sommeil a donné lieu à diverses interprétations, dont la dernière en date appartient à la psychanalyse, que ce soit chez Freud ou chez Jung, faisant de nos songes des « clés » pour mieux comprendre notre psychisme.

Nous avons tous plus ou moins intégré le fait que, dans nos rêves, émergent nos désirs et nos peurs, qu'ils traduisent nos angoisses et que nous avons beaucoup à gagner à tenter de les déchiffrer.

Penchons-nous donc sur l’effet de nos rêves et les secrets qu’ils abritent, afin d’apprécier la place et l’importance qu’ils prennent dans notre vie quotidienne.

Nous nous pencherons d’abord sur la création du rêve et ses fonctions avant d’analyser ce qui résulte des cauchemars en embrayant sur les rêves éveillés, au cœur de notre quotidien.

Tout d'abord, que représente la part que nous passons à rêver pendant une nuit de sommeil ? Nous savons que les rêves ont lieu pendant la phase dite de sommeil paradoxal, qui ne représente finalement moins d'un tiers du temps où nous dormons et qui revient toutes les 90 minutes environ. Nous rêvons une vingtaine de minutes à chacun de ces cycles, soit un peu plus d'une heure et demi par nuit : l’équivalent de la durée d'un film. Si l’on totalise ces durées quotidiennes, nous obtenons plusieurs années de notre vie passées à rêver.

Mais quelle fonction a le rêve pour notre organisme ? Les scientifiques n'ont pas encore toutes les réponses, mais il semblerait que son rôle ne soit pas uniquement d'équilibrer notre psychisme ou d’être un simple outil psychanalytique pour Freud. Les rêves auraient une influence sur la mémorisation et sur le traitement des informations accumulées au cours de la journée ; il n'en reste pas moins que les psychanalystes en font des fenêtres sur l'inconscient, permettant de dévoiler notre face cachée ou de découvrir des aspects de nos relations avec les autres et avec les évènements.

Essayer de se souvenir de nos rêves peut donc être utile au cours d'une psychothérapie, ou même dans une période de réflexion et d'introspection, en mon sens c'est une façon d'être à l'écoute de soi-même. En revanche, il n'existe pas de "clé des songes" universelle, seulement des pistes individuelles, à mettre en parallèle avec le vécu et les émotions propres à tout-un-chacun.

Nos rêves sont donc plus ou moins conditionnés par notre vie quotidienne, par notre façon de ressentir ce que nous vivons. Certaines personnes affirment ne pas rêver, mais je pense que tout le monde rêve, simplement on ne se souvient pas toujours du contenu de cette vie nocturne. Au réveil, se rappeler des images et des émotions ressenties avant de se replonger dans le rythme actif de la journée devrait aider à la remémoration de ce que l’on vient de vivre. Il serait même intéressant d'avoir un carnet à portée de main pour les-y écrire et retrouver l'ambiance du rêve afin de se plonger dans son interprétation.

Les cauchemars en revanche ont tendance à marquer notre mémoire de façon plus prégnante, la peur entraînant un réveil brutal nous avons alors en tête les images

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