De quoi nous libère la culture?

DE QUOI NOUS LIBERE LA CULTURE ?

La culture est un mot, employée souvent dans le vocabulaire d’aujourd’hui, néanmoins définir ce qu’est la culture n’est pas chose aisée. Nous sommes donc en droit de nous demander, comment pourrait-on définir la culture ? Serait-ce la somme de tout ce qui nous entoure, comme la nature par exemple, ou juste un ensemble de connaissances transmises jusqu'à nous ? Cependant de ces deux hypothèses, la source reste quand même que l’homme est capable de choisir les informations, les données, qu’il voudrait intégrer dans sa culture. En effet, ces suppositions semblent indiquer que les êtres humains sont « maîtres » de leur culture et donc qu’elle fait d’eux des êtres libres. En est-il vraiment le cas ? Est-ce que la culture fait de nous des êtres libres ou au contraire génère–t-elle de nouvelles contraintes ? Voilà la question que nous devons nous poser afin de comprendre réellement l’impacte qu’a la culture sur nous. Il s’agit d’abord de savoir si les avantages que nous procure la culture sont propices à notre liberté. Pour qu’il y ait liberté il faut qu’il y ait contraintes. La culture ne nous procure-t-elle donc que des libertés ? Enfin que ça soit au travers de liberté ou de contrainte n’y a-t-il pas d’enseignement à tirer de cette culture ? Pour apporter une première réponse aux avantages que nous procure la culture intéressons nous tout d’abord à la maîtrise technique de la nature par l’homme.

En effet pas définition nature est antonyme de culture c'est-à-dire ce qui est de l'ordre de l'acquis et non de l'inné. Posséder la culture (au sens de la maîtrise des sciences et de la technique) revient à maîtriser la nature, c'est-à-dire à se libérer de la dépendance vis-à-vis des aléas naturels. Posséder la culture revient à posséder un pouvoir qui nous permet de nous assurer la libre exploitation de la nature, et donc sa maîtrise. La technique contribue à la liberté. Dans la mesure où elle libère de la «préssion du besoin», la technique favorise la liberté. En effet les techniques élaborées par l’homme favorisent la satisfaction des besoins, ce qui autorise les activités non liées au besoin (que l’on nommera « loisir »). Le progrès technique, accompagnant la division du travail, permet de dégager du temps libre, et pas seulement pour des activités de loisir au sens où on l’entend aujourd’hui (sport, divertissement…), mais aussi pour des activités en quelque sorte « improductives » ou « gratuite » telles que l’art ou la science. Elle contribue également à la liberté dans la mesure ou elle épanouit et renforce les aptitudes créatrices (la création artistique suppose une certaine maitrise de technique, même si c’est pour s’en libérer, ou pour la rendre « invisible ») ; la technique seconde l’intélligence dans la production d’un monde humain. On remarque que la « non-spécialisation » (technique) de l’homme favorise toutes sortes d’apprentissages, accroît les pssibilités de faire varier les usages d’un outil, d’un objet. En ce sens l’univers technique qui entoure l’homme va bien dans le sens de sa liberté.

On peut par la suite observer une opposition classique entre nature et culture. La culture, c’est ce qui permet de s’élever au-dessus de notre condition

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