Commentaire sur le livre: Réflexions sur l'esclavage des nègres de Condorcet

COMMENTAIRE : REFLEXION SUR L'ESCLAVAGE DES NEGRES DE CONDORCET

I.Introduction

En 1781 sous le pseudonyme de Dr Schwartz, prétendu pasteur suisse, Condorcet publia à Neuchâtel des Réflexions sur l’Esclavage des Nègres. Cet ouvrage,sous forme d'épitre, dénonce avec avant gardisme l'esclavagisme des noirs, usage qui était très répandu au XVIIIe siècles.Cet extrait illustre notamment les idées des Lumières, en mettant en avant deux des principale valeurs de ce mouvement, la liberté et l'égalité de l'Etre Humain. Tout au long de l'oeuvre Condorcet essayera de raisonner le lecteur par la persuasion en utilisant les sentiments et par la conviction avec l'aide d'argument. Dans un premier temps nous allons étudié en quoi cette épitre est vibrante, en s'intéressant à la tonalité du texte, à la dénonciation de l'esclavagisme et enfin au discours humaniste que relève cet extrait.

II.Une Epitre vibrante

a) Tonalité de l'épitre

Condorcet à choisis d'écrire son oeuvre sous forme d'épitre , on remarque un entête “ mes amis “ (l.1), un émetteur “ je “ (l.2), un destinataire “ vous “ (l.3), et la présence d'un présent d'énonciation à maint reprise “ je vous ai toujours regardés comme des frères “ ( l.3). L'auteur emploie le “ vous “ pour s'adressé aux noirs, ainsi qu'aux blancs ( esclavagistes ou non ). La tonalité de cet épitre est aussi marqué par la rythmique des phrases, Condorcet tente de convaincre l'auteur de ces idées avec passion, il utilise le style de la répétition, le pronom “ Je “ apparait plusieurs fois dans le texte (l.1)(l.2)(l.7), le pronom “ vous “ (l.1)(l.2)(l.10), le mot “ Blancs “ (l.1)(l.2). L'Humaniste use de tout les moyens possible afin de donnée de la conviction à ses arguments, on constates l'utilisation du style de l'anaphore, qu'on peut lire de la ligne 6 a 7 : “ Le même esprit, La même raison, les mêmes vertus que les Blancs” mais aussi à la ligne 11 : “ votre fidélité, votre probité, votre courage “.

b) Dénonciation de l'esclavagisme

Condorcet critique très explicitement l'esclavagisme, d'une part il humanise les esclaves noirs qu'il appelle “ mes amis “ (l.1) , L'auteur se met sur le même pied d'égalité que sur ceux des esclaves : “ Je vous ai toujours regardé comme mes frères “ (l.4). Condorcet utilise notamment le champs lexical de la vertus pour décrire ces confrères “ Fidélité,probité,courage”(l.11), “ Raison “ (l.30), “ Sufrage”(l.14).L'écrivain pointe du doigt sévèrement les esclavagistes et leurs partisans en les qualifiants à plusieurs reprises de «tyrans» (lignes 30 et 32) ce qui montre bien sa forte opposition à la pratique de l'esclavage. Le philosophe se sert de connotation péjorative afin de décrire aux mieux les esclavagiste, on peut voir le terme “ qui se déshonneur “ (l.17), le mot enrichis (l.20) ainsi que le mot sophisme (l.30) qui décrit l'argumentation de ces “ tyran”. L'auteur laisse place à la subjectivité et se dit “

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