Commentaire d'un texte sur les nazis d'Himler
Commentaire de texte : Commentaire d'un texte sur les nazis d'Himler. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Février 2013 • Commentaire de texte • 377 Mots (2 Pages) • 830 Vues
son individualisme viscéral, qui lui fait fuir instinctivement toutes les formes de groupes, qui ne sont pour lui que des lieux où s'exprime la bêtise : « Quand on est plus de quatre, on est une bande de cons, alors a fortiori moins de deux, c'est l'idéal » ;
il prend souvent Dieu à témoin : « Dieu me tripote », « Dieu me turlute », « Einstein, Dieu ait son âme… et moi-même, Dieu lâche la mienne… », le remerciant parfois : « Merci mon Dieu » ;
il parle de Hitler, s'étonnant du sentiment général d'antipathie qu'il inspire, parlant alors du « chancelier Hitler », se demandant si ce qui déplaît le plus aux gens chez lui, « c'est le peintre ou l'écrivain »10 ;
de même pour Himmler, à qui il attribue des citations équivoques, comme « Qu'on puisse être juif et allemand, moi, ça me dépasse, il faut choisir son camp »11, ou, visitant les Pays-Bas, « On ne peut pas être à la fois au four et au moulin », ou encore « Mieux vaut entendre ça que d'être juif » ;
il fait référence à la Collaboration comme « l'amitié franco-allemande », disant que c'était « un moyen d'apprendre une jolie langue étrangère à peu de frais » ;
toujours dans cette veine, il s'étonne de la disparition du nazisme, « tombé en désuétude après 1945 »12 ;
il s'en prend aux jeunes, et plus particulièrement « à leurs problèmes de jeunes, quoi » tout en conseillant aux vieux « de mourir sans les déranger » ;
les auditeurs et lecteurs sont malmenés, « sous-doués végétatifs gorgés d'inculture crasse et de Coca-Cola tiède »13, « drogués de télévision »; « bande de légumineuses surgelés du cortex » ;
la Seine-et-Marne, le 77 et Vierzon reviennent souvent ;
l'armée en prend également pour son grade, par exemple lors du réquisitoire contre Jacques Séguéla, où il profite de son temps de parole pour asséner : « En 1939 déjà, tout le monde, en France, savait que le général Gamelin était un con, sauf les militaires. C'est ça, un secret militaire. » ;
l'Académie française, « gérontodrome » où les quarante « papy-la-tremblotte » se réunissent pour que chacun se « déguise périodiquement en guignol vert avec un chapeau à plumes à la con
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