Claude Geux, Victor Hugo

Résumé :

Claude Gueux est un pauvre homme, il vivait avec sa maîtresse et leur fille. Un jour, il est condamné à cinq ans de prison pour avoir commis un vol afin de nourrir sa famille.

Mis en prison à Clairevaux, Claude trouve un ami dans le jeune Albin qui partage ses rations avec lui, mais le directeur de la prison, par pure méchanceté ou par jalousie, sépare les deux hommes. Claude le prie régulièrement de lui retourner son ami. Le directeur ignore ses demandes ; alors Claude décide de se venger en le tuant. Il lui lance un ultimatum mais comme réponse, le directeur l'envoie au cachot pour 24 heures.

Au jour dit, il présente son projet à l'ensemble des codétenus. Il explique les raisons pour lesquelles il se sent justifié et demande s'il y a quelconque objection. La seule demande des prisonniers sera qu'il demande au directeur une dernière fois de lui demander son ami avant de procéder au meurtre.

Il laisse donc une dernière chance au directeur en le priant une nouvelle et dernière fois qu'on lui rende son camarade. Le directeur refuse, Claude le tue de plusieurs coups de hache au crâne. Il tente ensuite de se suicider en se poignardant la poitrine avec une paire de ciseaux venant de sa femme, mais il rate son cœur.

Des soeurs le recueilleront et le soigneront jusqu'à son jugement.

Jugé pour meurtre, il est exécuté (guillotine) à Troyes.

Historicité :

Le vrai Claude Gueux avait tué le gardien-chef Delacelle le 7 novembre 1831; il fut condamné à mort le 16 mars 1832 à Troyes et exécuté le 1er juin 1832 à Tours.

Le directeur les a séparés non par méchanceté mais parce qu'il était jaloux de l'amour-propre de Claude Gueux.

L'intention de Victor Hugo :

Victor Hugo utilise l'histoire véridique du vrai Claude Gueux pour argumenter contre la peine de mort. Il est donc fort possible qu'il ait embelli la vérité dans son son récit. Ainsi Claude Gueux est décrit d'une façon normalement réservée aux héros et le directeur, comme un être maléfique et de plus, incompétent dans son travail.

Victor Hugo se demande pour quelle raison des gens tuent et commettent des crimes et comment l'on pourrait prévenir ceux-ci malgré les problèmes d'injustice dans la société. Il propose enfin comme solution de mettre une bible sur chaque table de chevet dans les maisons des pauvres.

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