Changer des vies

CHANGER DES VIES    THOMAS ZUGARRAMURDI TS3

Pourquoi avoir fait ce concours ?

« J’ai découvert cette année la matière de philosophie. J’ai aimé la méthode d’analyse que j’ai apprise cette année. Le seul inconvénient est que la valeur d’une copie est majoritairement fondée sur la connaissance de citations issues du cours. Ici, j’ai voulu utiliser cette méthode mais en se fondant sur ma propre connaissance du monde. »

Développement des 7 min d’exposé :

Je vais tout d’abord restreindre le sujet. En effet, je ne traiterai que la capacité qu’a un individu à changer la vie des autres. Je laisserai tout ce qui est de l’ordre de la technologie de côté même si elle contribue à améliorer notre confort de vie.
Je donnerai dans un premier temps une définition, une explication de ce concept de « changer des vies ». Puis je vous exposerai les principes auxquels il faut adhérer pour pouvoir espérer changer des vies ; et finalement comment changer des vies ?

La première définition que j’ai trouvée est : « période s’écoulant entre la naissance et la mort d’un individu ». Mais j’ai trouvé que cette définition nous rapprochait trop du monde animal. En effet, je pense que la « vie » est quelque chose de propre à l’Homme et qui a de la valeur. Puisque l’Homme est la vie, il a de la valeur. Cette valeur rassemble l’ensemble des qualités, défauts, la personnalité et les potentialités de chacun. A cette valeur, je donnerai le nom d’âme. En donnant une telle ampleur à cette notion de « vie », elle devient l’ensemble des éléments qui donne de la valeur à l’existence humaine. Le sens de « changer » devient donc transformer, réorienter. C’est pourquoi changer des vies devient : l’action de transformer l’autre pour lui révéler ses potentialités.
Prenons un exemple pour aller plus loin : imaginons un homme se déplaçant dans une forêt et tombant dans un trou duquel il ne peut sortir seul. La personne qui va passer par là va tendre une corde pour le sortir de là. Mais là, « changer des vies » n’est pas un pouvoir que nous exerçons sur l’autre : seul l’homme au fond du trou décide s’il prend la corde ou pas, s’il change sa vie ou pas. Ainsi, « changer la vie de l’autre », devient « aider l’autre à changer sa propre vie ».

Une fois le cadre posé, je  vais vous exposer les croyances que je trouve indispensables pour changer des vies.

Le premier principe est pour moi, d’avoir une relation tellement intense avec l’autre, jusqu’à arriver à une fusion qui aboutit au constat de Jean Paul Sartre : « L’autre, c’est moi ». De cette manière, chacun devient concerné par toutes situations : par les miennes directement et par celles des autres indirectement.
Le deuxième principe pour moi est que la vie a de la valeur et vaut la peine d’être vécue. Personne ne se battrait et mourrait dans le monde si la vie ne valait pas la peine d’être vécue.

Voilà les deux réactifs, il ne manque plus que l’élément déclencheur qui nous poussera à changer des vies. Cet élément déclencheur sera un certain type de situation que je qualifie d’intolérable et d’inadmissible :
-il est intolérable que les Noirs soient traités comme des moins que rien, Nelson Mandela est né.
-il est intolérable que des colonisateurs viennent nous piller, nous voler nos ressources et nous imposer un modèle culturel que nous refusons, Gandhi est né.

Mon exposé ne se résume pas à une énumération longue et fastidieuse de tous les grands personnages qui ont changé des millions de vies, mais plutôt à vous montrer que lorsqu’il y a application de ces principes que j’ai définis auparavant, il devient alors et seulement à ce moment-là possible d’espérer changer la vie des autres.

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