Biographie d'Emilie De Bretueil
Dissertation : Biographie d'Emilie De Bretueil. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 1 Avril 2014 • 457 Mots (2 Pages) • 758 Vues
Emilie de Breteuil, qui devint plus tard Marquise du Châtelet, est née au début du 18ème siècle, dans une société qui ne laissait que peu de place à l’instruction des femmes. Elle devint pourtant une mathématicienne et physicienne remarquable, ainsi qu’une philosophe des Lumières. Elle fait partie des auteurs du siècle des Lumières tout comme Montesquieu, Voltaire et Diderot. Madame du Châtelet profitait des plaisirs de la vie. Elle a été la maîtresse de Voltaire. Elle écrivit son Discours sur le bonheur, publié 30 ans après sa mort, en 1779, y expliquant sa pensée sur les passions, le plaisir et l’amour. Quel bonheurs peut-on retirer de l'étude ? Nous avons à faire ici à un discours très argumenté et construit dans lequel l’auteur utilise des thèses et arguments et a le souci d’être claire.
Madame du Châtelet présente sa thèse générale dès la seconde ligne, avec « il faut avoir des passions pour être heureux ». Elle distingue les bonnes des mauvaises passions, elle parle spontanément des mauvaises (la "haine", la "vengeance", la "colère") afin de devancer les critiques et de montrer qu’elle parle en connaissance de cause, puis parle de "la bonne passion" selon elle en introduisant sa deuxième thèse, comme quoi l’amour de l’étude est la passion la plus nécessaire à notre bonheur avec « l'amour de l'étude est de toutes les passions celle qui contribue le plus à notre bonheur ».
Elle justifie cette seconde thèse par l’argument que cet amour de l’étude apporte l’indépendance « Par cette raison d'indépendance ». Elle reprend cet argument : « il ne lui reste que l'étude pour la consoler de toutes les exclusions et de toutes les dépendances auxquelles elle se trouve condamnée par état ». Autre argument utilisé : cet amour de l’étude apporte la gloire ("Dans l'amour de l'étude ... une âme élevée n'est jamais entièrement exempte, celle de la gloire").
Son dernier argument se base sur le fait que l’amour de l’étude console les femmes de ne pas avoir de place dans la société "il ne lui reste que l'étude pour la consoler de toutes les exclusions et de toutes les dépendances auxquelles elle se trouve condamnée par état" .
Vers la fin de l’extrait, madame du Châtelet cite Cicéron afin de renforcer sa thèse en citant un homme, et de montrer sa culture.
Enfin, pour être tout à fait claire, madame du Châtelet résume sa pensée en concluant « J'ai dit que l'amour de l'étude était la passion la plus nécessaire à notre bonheur ; c'est une ressource sûre contre les malheurs, c'est une source de plaisirs inépuisable ».
Madame du Châtelet a donc écrit un texte argumentatif pour défendre ses thèses mais ce texte, qui est un plaidoyer pour les femmes, est néanmoins chargé en émotion.
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