Aristotenote
Commentaire d'oeuvre : Aristotenote. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Manatyna • 12 Avril 2015 • Commentaire d'oeuvre • 856 Mots (4 Pages) • 687 Vues
Aristotenote 2, surnommé le Stagiritenote 3 (384 av. J.-C. - 322 av. J.-C.), est un philosophe grec de l'Antiquité. Avec Platon, dont il fut le disciple à l'Académie, il est l'un des penseurs les plus influents que le monde ait connu. Il est aussi l'un des rares à avoir abordé pratiquement tous les principaux domaines de connaissance de son temps : biologie, physique, métaphysique, logique, poétique, politique, rhétorique et de façon ponctuelle l'économie. Chez Aristote, la philosophie est comprise dans un sens plus large qu'aujourd'hui. Elle est à la fois recherche du savoir pour lui-même, contemplation et science des sciences. Les études plus limitées sont de l'ordre de l'épistèmè, c'est-à-dire de la connaissance, de la science entendue comme un ensemble de principes à enseigner. Épistèmè est traduit par les auteurs modernes par science, un domaine qui couvre aussi la technè (art, technique).
La science comprend trois sous-parties : la science théorétique, la science pratique et la science productive. La science théorétique, contemplative, constitue la meilleure utilisation que l'homme puisse faire de son temps libre (skholè). Elle est composée de la philosophie première (l'actuelle métaphysique), de la mathématique et de la physique appelée aussi philosophie naturelle. La science pratique tournée vers l'action (praxis) implique un choix réfléchi (prohaîrèsis). C'est le domaine de la politique et de l'éthique. Enfin, la science productive couvre le domaine de la technique et de la production de quelque chose d'extérieur à l'homme. Entrent dans son champ l'agriculture mais aussi la poésie, la rhétorique et, de façon générale, tout ce qui est fait par l'homme. La logique, quant à elle, n'est pas considérée par Aristote comme une science mais comme l'instrument qui permet de faire progresser les sciences. Exposée dans un ouvrage maintenant connu sous le titre d'Organon, elle repose sur deux concepts centraux : le syllogisme, qui marquera fortement la scolastique, et les catégories (qu'est-ce ? - où est-ce ? - quand est-ce ? - combien ? - etc.)
La nature (Phusis) tient une place importante dans la philosophie d'Aristote. Selon lui, les matières naturelles possèdent en elles-mêmes un principe de mouvement (en telos echeïn). Par suite, la physique est consacrée à l'étude des mouvements naturels provoqués par les principes propres de la matière. Au-delà, pour sa métaphysique, le dieu des philosophes est le premier moteur, celui qui met en mouvement le monde sans être lui-même mû. De même, selon lui, les corps vivants sont animés par l'âme. Si tous les vivants ont une âme, celle-ci a un plus ou moins grand nombre de fonctions. Les plantes ont seulement une âme animée d'une fonction végétative, celle des animaux possède à la fois une fonction végétative et sensitive, celle des hommes est dotée en plus d'une fonction intellectuelle.
La vertu éthique, selon Aristote, est en équilibre entre deux excès. Ainsi, un homme courageux ne doit être ni téméraire, ni couard. Il en découle que l'éthique aristotélicienne est très marquée par les notions de mesure et de phronêsis (en français prudence ou sagacité). Son éthique, tout comme sa politique et son économie, est
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