Accomplir Le Devoir Parce Qu'il Est Le Devoir.
Rapports de Stage : Accomplir Le Devoir Parce Qu'il Est Le Devoir.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 25 Avril 2014 • 1 527 Mots (7 Pages) • 21 104 Vues
Ma réflexion sur le sujet qui m’a été donné à traiter m’emmène dans un premier temps à définir la notion du Devoir au grade de Maitre Secret.
En effet, si dans les trois premiers degré de la Franc Maçonnerie, je pensais avoir fait le tour du mot devoir, puisqu’il est présent dans nos rituels depuis notre initiation, aujourd’hui j’ai compris conscience qu’il n’avait plus la même signification dès lors que l’on se trouve dans Le Saint des Saints, en Loge de Perfectionnement.
En Loge bleue, on parle de faire les devoirs :
- pour l’apprenti celui de se soumettre au silence pour apprendre à écouter, mais aussi celui de commencer à dégrossir la Pierre Brute afin de la dépouiller de ses aspérités et à la rapprocher d’une forme en rapport avec sa destination
- pour le compagnon, grâce à l’étude des facultés intellectuelles et des secrets de la nature, remplir ses devoirs doit l’amener à pénétrer la connaissance vers le Trône du Grand Architecte de l’Univers
- enfin pour le Maître Maçon, ses devoirs consistent à rassembler ce qui est épars et à répandre la Lumière.
Au 4ème degré, je dirais que l’on ne parle plus des devoirs, mais du Devoir et lors de la cérémonie de réception au grade de Maître Secret, Le Frère Inspecteur atteste que la Maçonnerie est un Devoir avec un D majuscule.
Dés lors on ne dit plus de faire son Devoir, mais de le connaître, et quand le Trois Fois Puissant Maître ajoute, je cite : « Vous venez, mes Frères, de contracter l’obligation de suivre irrévocablement la Voie du Devoir, mais vous n‘ignorez pas qu’il est plus facile de faire son devoir que de le connaître », alors je comprends que le chemin du Maître Secret sera long, difficile et semé d’embuches.
Si au trois premiers grades de la Franc-Maçonnerie, lorsqu’on a réaliser ses devoirs, on peut évoluer vers autre chose, je perçois bien que le Devoir tel que je le connais maintenant me suivra tout au long de mon existence et que plus je m’en rapprocherai, plus il me semblera loin.
Et je ne le remplirai, peut-être, qu’au moment de l’ultime instant que le profane appelle la mort.
En repensant à cet engagement que j’ai pris, je perçois que le Devoir fera dorénavant parti intégrante de mon existence, et qu’il ne me quittera plus ou dans tous les cas, il faudra que je m’efforce à ce qui ne me quitte plus. C’est le dur travail du Maitre Secret.
Ni dit-on pas dans notre rituel : « Le Devoir est pour nous aussi inflexible que la Fatalité, aussi exigeant que la Nécessité, toujours impératif comme le Destin » ?
De même, lors de cette cérémonie, avant que les Vénérables Maîtres ne prêtent leur serment, le TFPM nous questionne : « Que cherchiez-vous dans vos voyages ? »
Les Vénérables Maîtres répondent : « La Vérité et la Parole Perdue ».
Et le TFPM précise : « De même que l’étoile que vous portez et que vous ne voyez qu’imparfaitement, la Vérité est la Lumière placée à la portée de tout homme qui veut ouvrir les yeux et qui veut regarder.
Le Devoir y conduit surement ».
Cet échange m’emmène à la deuxième partie de mon sujet, qui est je le rappelle : « accomplir le Devoir est initiateur des métamorphoses de notre être intérieur ».
En effet, le Maître Secret est invité à accomplir Le Devoir, son Devoir jusqu’au sacrifice. Les notions du Devoir et du sacrifice sont ici étroitement liées, voir même indissociables.
Ce sacrifice doit mener le Maître Secret jusqu’à la mort du soi, de son égo et sans en avoir peur puisqu’il a déjà connu la Mort d’Hiram, lors de son élévation au 3ème degré.
Dorénavant, je ne pourrai plus tricher, accepter sans réfléchir, écouter sans entendre, regarder sans voir car je ne suis plus dans le langage de l’humain mais dans celui du cœur et de l’esprit en effet je vais devoir agir « en mon âme et conscience ».
Dans le cas où je serai encore en plein doute, le Frère Inspecteur m’assène à forte et intelligible voix :
« Vous entendez mes Frères : la Maçonnerie est un Devoir. Etes-vous préparés à assumer ce Devoir ? »
Nous devons nous engager sans omettre ce qu’une voix vient nous signifier, je cite :
- « Malheur à ceux qui aspirent à ce dont ils sont indignes ! »
- « Malheur à ceux qui assument une charge, qu’ils ne peuvent pas porter ! »
- « Malheur à ceux qui acceptent légèrement des devoirs et qui ensuite, les négligent ! »
Bien que je ne sois plus un profane, je suis mis en garde sur l’engagement que je vais prendre, un peu comme lors de ma cérémonie
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