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Un Acte Criminel Contre La Criminalité

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Par   •  14 Avril 2013  •  899 Mots (4 Pages)  •  1 126 Vues

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Dissertation: La peine de mort.

Un acte criminel contre la criminalité.

Introduction.

Durant les années 1990, Marc Dutroux a séquestré, violé et tué plusieurs adolescentes. Il fût arrêté en 1996 et condamné en 2004 à la perpétuité. Contrairement à cette histoire, un jeune Texan de 23 ans fût lui aussi arrêté (en 1991) pour avoir volontairement mis le feu à son domicile tuant ainsi ses 3 filles ( 1 fille de 2 ans et des jumelles de 1 an ). La justice annonça sa sentence : la peine capitale. Il fût exécuté en 2004. En 2009, un reporter du New York Times, David Grann, trouvant l'histoire assez floue, décida de mener son enquête. Il découvrit ainsi qu'il n'a jamais été prouvé qu'il s'agissait d'un incendie criminel. De plus, Cameron Todd Willingham, le présumé criminel, a risqué sa vie pour sauver ses filles au point de se brûler lui-même. Menotté devant sa maison, il criait « Mes bébés, mes bébés » en pleurs. Dans cette dissertation, je vais comparer ces deux histoires afin de montrer le pour et le contre de cette punition. Face à la cruauté de certains criminels simplement emprisonnés et face à l'exécution d’innocents, un seul débat fait rage. Doit-on oui ou non maintenir la peine de mort ?

Thèse.

Premièrement, nous allons comparer l'importance des faits des deux condamnés. Donc si nous suivons la logique de la justice, il vaudrait mieux tuer, violer et séquestrer des jeunes adolescentes que de vouloir sauver ses filles dans un incendie. Volons la vie aux autres au lieu de les sauver, nous éviterons nous-même la mort. Ceci montre tout l'illogisme qui tourne autour cette condamnation. De plus, de quel droit l'état pourrait-il retirer la vie à un homme ? La vie est sacrée, nul ne peut y attenter.

Ensuite, si un homme doit être exécuté car il a tué quelqu'un, son bourreau devrait alors lui aussi passer par cette étape. Ce qui voudrait dire que nous tomberions dans un cercle vicieux qui causerait la perte de toute une population. D'ailleurs, n'est-ce pas paradoxal de tuer légalement pour diminuer la criminalité d'un état, d'une région ? Sans oublier qu'il a été prouver qu'elle ne diminuait pas la criminalité.

Pour finir, je ne pense pas que le principe de la loi du Talion ait sa place dans une société dite civilisée. Nous possédons d'autres moyens pour punir des faits nuisibles à la société tels que la prison, le travail d'intérêt général.. Sans oublier, les nombreux progrès réalisés en psychologie qui pourraient ainsi aider les condamnés à se réhabiliter, à les faire revenir à la raison, dans le droit chemin. On peut traiter les malades mentaux et les réinsérer dans la société. Alors à quoi bon les tuer ?

Antithèse.

Tout d'abord, il n’existe aucune garantie que les condamnés à mort ne commettront pas à nouveaux

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