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Dissertations Gratuits : Synthese De Docs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar juanjuan • 7 Avril 2015 • 760 Mots (4 Pages) • 788 Vues
Les objets ont depuis toujours entouré l’Homme et ont contribué à la création de son environnement, de son confort. L’objet, au fil des années, s’est dématérialisé au profit d’une certaine spiritualité, l’utilité n’a alors qu’une importance moindre, la recherche de performance techniques et de design étant les gouvernails dans la décision de choix d’un objet.
En 1970, Jean Baudrillard, dans « La Société de consommation », montre que la multiplication des objets poussent les hommes à consommer en abondance et nous conditionnent dans la vie quotidienne. Dans le domaine de l’intime, Annie Ernaux, en 2008 dans son œuvre « Les Années », nous invite à se représenter comment la société de consommation a évolué depuis les années 1950. L’œuvre de François Bon, « Autobiographie des objets » datant de 2012 nous pousse à avoir un regard sur l’accélération de la création d’objets, nous ne ressentons plus de nostalgie mais de mélancolie. Le reportage « La tyrannie du cool » réalisé par Sylvain Bergère nous amène à avoir une réflexion sur la marque Apple comme étant une entreprise fabricant des objets de culte à dimension spirituelle.
Les quatre documents de ce corpus nous incitent à analyser le rapport que nous entretenons avec les objets. Les objets transforment-ils le réel, le déforment-ils ou au contraire servent à enrichir le quotidien et à nous épanouir ?
L’objet, au fil des années, a perdu des valeurs pour être remplacer par d’autres. En effet, dans l’œuvre d’Annie Ernaux, la voiture était synonyme de liberté dans les années 50-60, de nos jours la voiture est considérée comme étant un objet fonctionnel, utilitaire servant au déplacement d’un point A à un point B. A l’époque, la voiture fascinait mais elle est devenue maintenant un objet banal. Seules ses performances techniques et son design orientent nos choix dans les sociétés actuelles. François Bon confirme cela dans son œuvre en évoquant qu’ « il faut se débarrasser de l’ancien et remplacer par ce qui est tellement mieux ». Dans « La société de consommation » de Jean Baudrillard, les hommes deviennent eux aussi fonctionnels et vivent au rythme des objets. Par exemple, dans le reportage de Sylvain Bergère, les apple addictes sont des personnes qui prêtent un dévouement total à la marque Apple, ils sont prêts à attendre des heures voire des jours pour s’accaparer le dernier produit de la marque à la pomme, ils vivent donc au rythme de l’objet et viennent parfois de très loin. Il y a donc une identité collective créée par l’objet en question.
Nous somme conditionnées d’année en année par les mass media et par les stratégies marketing des FMN. Les classes populaires et les classes moyennes sont conditionnées dans le sens où ils aiment s’endetter pour s’approprier des objets très coûteux.
Mais l’objet est aussi un élément qui participe à l’épanouissement de l’individu et à la découverte de la nature humaine. Par exemple, l’Iphone (ou autre smartphones) est un prolongement de soi. Cet objet de culte crée une identité de groupe, l’objet fait partager un ensemble de valeurs communes, une image commune, un plaisir partagé, c’est une spiritualisation de l’objet. Jean Baudrillard insiste sur ce fait en évoquant la « célébration de l’objet ». On recherche des objets
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