SUIS-je Ce Que J'ai Conscient D'être

uis-je ce que j'ai conscience d'être ?

La conscience est la connaissance qui accompagne mes représentations. Le contenu de la conscience est la représentation de ce que je pense être. Et pour savoir ce que je suis, je ne peux le formuler qu’à travers la conscience d’être. Cependant autrui peut me renvoyer une image qui ne correspond pas nécessairement avec celle que je me fais de moi-même.

Puis-je être un autre, totalement différent et étranger à ce que je me représente ?

I- Je suis un être pensant

A – Celui que je pense être. La conscience de soi est la connaissance de ce que je suis. Donc nous pouvons remarquer que le contenu de la conscience est la représentation de ce que je pense être. Et pour savoir ce que je suis, je ne peux le formuler qu’à travers la conscience d’être. La question posée semble tourner en rond, n’être qu’un sophisme. Même si je ne suis pas ce que j’ai conscience d’être, je ne peux pas le savoir, je ne peux pas en prendre conscience, et donc ce n’est pas un problème pour moi.

B - une substance pensante (Descartes). D’autre part, si je ne suis qu’un être pensant, comme le précisait Descartes , dire que je suis un être différent de ce que ma conscience me dit que je suis implique comme un dédoublement de l’être, entre celui qui est, et celui qui se contemple à travers la conscience.

C - Descartes d’ailleurs, au détour du doute méthodique n’apporte que la certitude de son existence. Le fameux passage des Méditations Métaphysiques où il écrit : Qui suis-je ? Une chose qui pense s’explique autrement que comme un passage autoritaire si nous expliquons que pour Descartes comme seule la certitude que nous pensons est indubitable, notre être se limite à l’activité de la pensée. Mais cela reste une prise de conscience limitée, car je ne sui sans doute pas qu’une chose pensante. L’âme, l’être, dans leur complexité posent problème.

L’idée de Hegel est que je construis une image et que je la théorise, puis je la mets à l’épreuve en agissant dans le monde, en cherchant la reconnaissance de ma singularité de sujet dans le regard de l’autre (ce qui est expliqué à travers la dialectique du maître et de l’esclave dans la Phénoménologie de l’Esprit).

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