Résumé De L'article : " la question ethnique dans le jeu politique en cote d'ivoire : repenser l'ethnicite pour construire la citoyennete "
Dissertations Gratuits : Résumé De L'article : " la question ethnique dans le jeu politique en cote d'ivoire : repenser l'ethnicite pour construire la citoyennete ". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sylva • 20 Janvier 2015 • 902 Mots (4 Pages) • 950 Vues
« LA QUESTION ETHNIQUE DANS LE JEU POLITIQUE EN COTE D’IVOIRE : REPENSER L’ETHNICITE POUR CONSTRUIRE LA CITOYENNETE », de Jean Emile NKIRANUYE.
A la suite de nombreux écrits publiés sur les conflits politique en Cote d’Ivoire, le tour revient à Jean Emile NKIRANUYE d’évoquer la question. Seulement, ce dernier choisit de focaliser son analyse sur un élément qui serait pour lui à l’origine de ce conflit : la question ethnique.
L’auteur part du constat que la Cote d’Ivoire du fait des nombreuses ethnies quelle compte reste indéniablement un pays à très forte diversité culturelle. Toutefois, cette diversité ethnique peut être un atout pour le pays tout comme elle peut être un inconvénient, sur le plan politique. Pour lui donc, « la diversité ethnique du pays constitue, paradoxalement, un bouclier contre l’embrasement ethnique généralisé et d’autre part, un capital social majeur pouvant permettre de construire une nouvelle citoyenneté » . Ainsi le facteur ethnique se révèle être porteur d’incommodités dans le domaine politique ivoirien, mais peut aussi en devenir un atout.
Dans l’ordre des incommodités, ce dernier a connu trois grandes phases de progression. Durant la première (1960-1990), il s’est présenté sous le trait de la géopolitique introduite par le président de l’époque et a entrainé « une sorte d’ethnocratie » , c’est-à-dire que toutes les personnes ayant des postes influents étaient de la même ethnie du président, ou des proches. La seconde phase quant à elle occasionnée par le multipartisme s’est accompagnée d’une transformation de la scène politique en lieu d’affrontement des groupes ethniques. Cela sans compter l’élaboration de la « doctrine de l’ivoirité » qui va motiver « une peur des étrangers, en les rendant responsables de la pauvreté et de l’insécurité dont ils sont victimes. » . Enfin, la troisième phase qui n’est pas des moindres puisqu’occasionnée par les deux précédentes, « est caractérisée par l’engagement plus visible des communautés ethniques sur le théâtre des violences politiques » , selon l’auteur.
Par ailleurs, avec notre auteur, envisager le facteur ethnique comme un avantage dans la sphère politique ivoirienne revient à repenser son rôle et sa fonction. En effet, pour Nkiranuye, la diversité ethnique de la Cote d’Ivoire peut être un facteur déterminant quant à l’instauration d’une société citoyenne. Ceci pourrait se faire notamment au moyen de quelques mécanismes culturels dont les « alliances à plaisanterie », c’est-à-dire « des accords pactes ou « contrat sociaux » conclues entre des peuples, des groupes ethniques, en vue de régler durablement un différend entre eux et consolider les liens sociaux » . Il s’agit donc comme le souligne l’auteur d’un « efficace de règlement des conflits à caractère ethnique ». Cependant, l’efficacité de ces « alliances plaisanteries » peut être remise en question comme s’est souvent le cas lorsque naissent des conflits entre des groupes alliés.
Toutefois, il reste que pour notre auteur, la richesse culturelle ou ethnique de la Cote d’Ivoire reste un facteur non négligeable quant à l’instauration d’une paix durable entre les différents groupes ethniques ; et par là d’une stabilité politique.
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