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Platon, République, Livre VII. Le Philosophe Doit être Contraint De Redescendre Dans La Caverne

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Par   •  13 Décembre 2012  •  1 005 Mots (5 Pages)  •  2 004 Vues

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République, est une œuvre de Platon, et l’extrait que nous devons étudier se situe dans le livre VII de l’ouvrage. Socrate y dialogue avec un dénommé Glaucon, sur le rôle du philosophe dans la cité, quel genre d’homme doit-il être, que doit-il savoir, comment doit-il agir etc. Le livre VII de République contient le passage de l’allégorie de la caverne, et l’extrait que nous allons étudier y fait suite. Ce qui est exprimé dans ce texte, c’est que les philosophes sont considérés par Socrate, comme étant les seuls à pouvoir détenir le pouvoir. Nous allons nous demander pourquoi Socrate et Platon désignent le philosophe comme la seule et unique personne à pouvoir et à devoir détenir le pouvoir pour le bien de la cité ; Nous étudierons dans un premier temps, comment Socrate perçoit la vie et la place du philosophe dans la cité, puis dans un second temps, nous verrons ce que le philosophe doit faire, selon Socrate, pour être capable d’utiliser la science politique et la philosophie pour le bien de la cité.

Cet extrait débute par une réponse de Socrate à Glaucon : Socrate utilise les termes « d’injustes » (l.1) et de « juste » (l.3) lorsqu’il mentionne les futurs philosophes qui seront à la tête de la cité. Ces notions sont au centre des préoccupations de Socrate, il conte sur ces aspects pour expliquer à Glaucon pourquoi les aspirants philosophes accepteraient-ils de dévouer leur vie à diriger la cité bien qu’ils ne rêvent pas de pouvoir. Socrate exprime que ces hommes étant les meilleurs et les plus intelligents, le fait de leur expliquer rationnellement en quoi le pouvoir placé dans leurs mains serait une action qui préserverait la cité. Les notions de « justice » et « d’injustice » sont ici employées par Socrate pour expliquer ceci : Non, il ne serait pas injuste de notre part de contraindre les philosophes à diriger bien qu’ils ne le souhaitent pas, et donc de les exposer à une vie individuelle moins bonne que ce qu’elle aurait pu être, mais que ces hommes étant plus éclairés que les autres, malgré leur faible attirance pour le pouvoir, seront motivés, bien que tout de même résignés, par un discours de justice, par la justice qu’eux seuls seraient capables d’appliquer.

La justice est pour Socrate un des biens le plus important, si ce n’est le plus important. Il considère la justice pour devant servir le plus grand nombre, quitte à sacrifier quelques individus pour le bien de la majorité. C’est ce qu’il démontre ici par sa vision du philosophe et de son rôle, il est du devoir du philosophe de servir la cité et les citoyens, car il est le seul à pouvoir le faire. Socrate développe ensuite un point important ; les philosophes ne doivent pas se préoccuper du fait que leurs homologues dans les autres cités, leurs homologues roi pas philosophes, ne subissent pas le même sort qu’eux, n’ont pas le même enseignement, n’accomplissent pas les mêmes choses, ne souffrent pas comme eux, et ce parce qu’ils ne sont pas arrivés à cette place de la même manière, et parce que leur pouvoir n’a pas la même signification ni le même but. Les rois sont là par choix, par pure ambition individuelle, ils n’ont pas cette nécessité de devoir être plus éclairés que le reste de la cité, d’être ouverts et de connaître la nature et la réalité exact du monde qu’ils gouvernent. Ils peuvent vivre dans

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