Philosophie Sartre
Commentaire de texte : Philosophie Sartre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar natmendes • 3 Mars 2016 • Commentaire de texte • 833 Mots (4 Pages) • 659 Vues
Philosophie
Texte 6 : Sartre (2)
- Thème
Le thème est, selon nous, la liberté.
- Thèse
L’homme est entièrement responsable de ce qu’il est.
- L’argumentation
Dans la première partie du texte (lignes 1 et 2), Sartre insinue que lorsqu’on veut, on peut. Il faut vouloir et agir pour faire en sorte de nous construire nous-même, ou même de réaliser ce que l’on veut. Pour aboutir à quelque chose dans la vie, il faut vivre et non se contenter de « survivre », il faut passer à l’action plutôt que de regarder le temps qui passe. Pour réussir dans la vie, cela dépend de la volonté et des actes de chacun. Et surtout que chaque homme est responsable de sa propre vie.
Ensuite, dans la deuxième partie du texte, qui va de la ligne 4 à 14, Sartre explique que les personnes, qui sont contre son point de vue, trouvent toujours des excuses et sont de mauvaise foi. Comme par exemple lorsque celles-ci disent : « les circonstances ont été contre moi » ou bien « je n'ai pas eu de grand amour, ou de grande amitié, mais c'est parce que je n'ai pas rencontré un homme ou une femme qui en fussent dignes ». En effet, Sartre affirme que les personnes trouvent des excuses, disent que ce n’est pas de leur faute. Mais elles n’ont, malheureusement, rien fait pour réussir à obtenir ce qu’elles voulaient réellement. Pour ne pas se montrer faible, ou voir les choses comme un échec, les gens préfèrent se cacher derrière des excuses pour éviter d’affronter la réalité. Ils font ainsi preuve de mauvaise foi. Puis, Sartre pense que l’homme n’agit pas assez pour attirer du positif dans sa vie.
Enfin, dans la dernière partie du texte allant de la ligne 16 à 29, l’auteur nous explique ce que signifie être existentialiste. Sartre dit que l’homme doit prendre sa vie en main afin d’attirer le positif. Les choses ne se font pas seules. Tout se construit. Chaque homme s’engage à prendre sa vie en main. Même si l’homme n’a pas décidé de venir au monde, il y est et il est obligé de faire des choix, d’exercer sa liberté. Si la volonté de faire quelque chose n’est pas là, si on ne se donne pas les moyens de réussir, rien ne viendra à nous. Rien ne se fait seul. Cette façon de penser peut être dure pour quelqu’un qui n’a pas réussi sa vie, car même si on essaie quelque chose, ce n’est pas certifier que nous y arriverons. Du moins, cette pensée aide les gens à comprendre qu’il faut toujours essayer pour atteindre un but. Il nous explique qu’il faut agir plutôt que de rester dans l’attente, dans les rêves et l’espoir que les choses se fassent seules.
La liberté de chaque homme amène à la responsabilité de chacun. Chaque homme se construit par ses actes, par conséquent chaque être humain est libre.
- Liens
Nous pouvons faire un lien entre ce texte et le texte 5 de Sartre également. Les deux textes abordent le sujet de l’existentialisme. Sartre, écrivain et philosophe français, écrit « l’existentialisme est un humanisme ». Le texte 5 et 6 ont été tiré de cette œuvre. Dans le premier texte, il nous dit « l’existence précède l’essence » ce qui signifie, d’abord je nais, j’existe. Ensuite, je définis ce que je suis par mes choix chaque jour. Dans notre texte, Sartre dit exactement la même chose, chacun se fait seul, chacun définit ce qu’il va être grâce à ses choix. Sartre est entièrement pour la liberté, il pense que chacun doit être libre de faire ses choix, de faire ce qu’il désire. Sartre nous parle aussi beaucoup du fait qu’il n’apprécie pas les gens qui trouvent des excuses plutôt que d’assumer leurs erreurs. Il n’aime pas les gens qui sont de mauvaise foi. Il est seul contre la réalité. Sartre ne pense pas que la vie n’a pas de sens, il pense simplement que c’est à l’homme de donner un sens à sa propre vie par les décisions qu’il prend. Dans le texte 5, il est dit qu’un meurtre passionnel est un meurtre plus excusable qu’un autre, mais c’est simplement une excuse, c’est un exemple de mauvaise foi, car un meurtre reste un meurtre.
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