Peut-il être Dangereux De Vouloir réaliser Ses rêves ?
Rapports de Stage : Peut-il être Dangereux De Vouloir réaliser Ses rêves ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MissTea • 5 Novembre 2014 • 869 Mots (4 Pages) • 4 590 Vues
Le rêve est quelque chose que l’on a en nous. C’est une part de l’être qui conditionnera nombre de ses actions. Mais peut-il être dangereux de vouloir réaliser ses rêves ? Nous verrons d’abord que les rêves peuvent parfois être dangereux mais qu’il se peut que cela se transformes en bombe à retardement.
Réaliser ses rêves suppose qu’à un moment donné dans sa vie, l’homme s’est fixé un but, une étoile à suivre ; et c’est cette fin qui le guidera à travers différents chemins, mais surtout, c’est grâce à ce rêve que l’homme se relèvera dans les moments durs de sa vie. S’il perd son rêve de vue, s’il y renonce, il renoncera par la même à un soutien moral, et perdra quelque chose à quoi se raccrocher lorsque tout semblera sombre.
C’est en rêvant, en faisant fonctionner son imagination que les plus grandes idées sont nées. Les grands inventeurs ne se sont pas contentés de rester là, à regarder leur vie passer, sans attendre trop. Ces personnes-là se sont un jour mis à réfléchir, ils ont fait fleurir leur curiosité, ils se sont dit « et pourquoi pas ? ». Ainsi, Leonard de Vinci rêva de voler, d’aller plus loin que ce dont le commun des mortels semblait capable. C’est comme cela que, des années, des siècles plus tard, nous pouvons voyager de la France à l’autre bout du monde en quelques heures, grâce à l’avion.
Bien sûr, il s’agit aussi que mesurer les proportions de ses rêves. Un rêve de petite envergure qui n’empiètera pas sur la liberté des autres d’agir comme ils le souhaitent ne sera pas un risque et apportera du bonheur à celui qui en a rêvé.
Cependant, le rêve présente des dangers lorsqu’il dépasse certaines limites. En effet, dès l’instant que l’on essaye d’imposer sont idées du bonheur, d’une société parfaite à d’autres personnes, voire à tout un peuple, cela commence à devenir dangereux. Imposer une idée du bonheur aux gens peut entrainer leur malheur. Et cela a été expliqué et démontré à juste titre par Olivier Jonas dans son œuvre Rêver la ville… Utopies urbaines : de la cité idéale à la ville numérique où il explique que toutes les craintes que l’on a pu avoir à ce propos étaient fondées et, à titre d’exemple et de preuve, il explique que « le mythe collectiviste de Fourier, d’Owen ou de Cabet, et plus tard de Lénine a trouvé ses limites dans l’application autocratique, à l’échelle nationale, des utopies socialistes ».
De plus, il arrive que l’on réalise son rêve mais que, à trop rêvasser, on avait fini par l’idéaliser. On finit par se rendre compte que finalement, finalement, cela n’est valait peut-être pas la peine. Il y a aussi une autre dimension de déception dans la réalisation son rêve. C’est d’avoir finalement atteint son but mais, par la même, d’avoir perdu sa raison d’être. C’est le cas par exemple de Jean-Baptiste Grenouille, personnage principal du livre Le parfum (écrit par Patrick Süskind), qui rêve de réaliser le parfum ultime, celui représentera le juste équilibre entre toutes les odeurs, celui qui aura atteint la perfection. Ainsi, tout au long de son histoire qui progressera dans sa quête du parfum parfait, et finira par obtenir l’essence dont il rêvait. Mais, après avoir réalisé son but, une sorte de déception s’ensuivit et il préfèrera
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