Peut - On Dire Que L'homme A Une Place Particulière Dans La Nature ?

C'est un fait, la race humaine est supérieure à tous les êtres de la nature. L'homme est le seul vivant doué de conscience. L'homme occupe une place particulière dans la nature mais n'a pas de place particulière. Il n'est qu'une insignifiante partie du système dans lequel il vit, et qui le dépasse.

L'Homme n'est pas le centre de l'univers comme il pourrait le croire. Il n'en est même pas une infime partie, il est une poussière dans l'univers. Même s'il est convaincu qu'il est supérieur et qu'il a une place dominante et particulière dans la nature par rapport à toute race de vie autre que la sienne, il est tout aussi utile qu'une autre espèce, et chaque autre espèce est tout aussi utile à la nature.

Les humains se pensent indispensables et inextirpables de la nature, or, cette même nature se passait très bien de la race humaine il y a quelques milliards d'années auparavant. On peut se permettre de dire que l'homme est une tare de la nature si on le regarde avec attention : il a des membres qui lui servent à se nourrir, à user de sa technique, à se déplacer … De plus, les animaux sont bien mieux servis par cette même nature que le genre humain : les oiseaux peuvent voler, les poissons vivent dans l'eau, les canidés et autres animaux disposent de poils pour se protéger des intempéries tandis que l'homme lui, ne dispose de rien qui pourrait rendre sa vie plus agréable ou bien qui pourrait la changer si ce n'est la pensée. On pourrait dire que le genre humain est une aberration de la nature, une honte biologique ...

Néanmoins, l'individu possède une chose que le genre animal n'a pas. La pensée. Ce processus de réflexion et d'activité de l'esprit, qui fait que nous serions différents des animaux, nous permettrait selon certains philosophes et penseurs de nous démarquer. Cependant, qui peut affirmer que les animaux ne pensent pas ?

Les hommes sont blessés dans leur ego par nature, c'est à dire, qu'ils se doivent de compenser leur petite place dans l'univers par une volonté de puissance, de pouvoir, de supériorité. C'est un fait, l'hominidé se souhaite et se voit ''en haut de la chaîne alimentaire'' alors qu'il n'est pas bien loin du bas ! Ceci est expliqué par sa volonté de gouverner (le haut de la chaîne) ; on pourrait alors penser qu'il aurait fait de son complexe biologique, une force psychologique (à comprendre : sa vulnérabilité physique lui aurait permis de développer une forme d'intelligence supérieure qui lui servirait à ''régner'' sur le monde et l'univers.)

L'être humain est un éternel insatiable, il veut sans cesse renouveler et augmenter son savoir, ses techniques, ses progrès … Il est de nature humaine de se pousser à l'extrême, de dépasser ses limites, mais jusqu'où cela peut-il aller ? L'Homme n'a-t-il pas de limites ? Est-il en perpétuel progrès ou au contraire, en perpétuel régression ?

L'individu est conscient certes ; mais conscient de quoi ? De sa puissance ? De la force supplémentaire, la pensée ? De la destruction de son propre monde ? Si l'homme est conscient d'une chose, ce n'est pas de

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