Opposition " humanité " et " culture "
Commentaire de texte : Opposition " humanité " et " culture ". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Février 2014 • Commentaire de texte • 435 Mots (2 Pages) • 569 Vues
Tu mélanges tout, tout se vaut. Ceci illustre plutôt la perversion de la culture (au sens de savoir) qu'amène un degré élevé d'humanité : on reinterprète la culture pour la mettre au service d'un totalitarisme. Lis Hannah Arendt, ça te rendrait plus cultivé.
En bref, sois moins niais et mielleux pour traiter ton sujet, si tu ne veux pas tomber dans les panneaux gauchistes moralisateurs. Interroge-toi avant tout sur l'humanité, ce que ce mot veut dire. A mon sens, "humain" a un sens davantage biologique que philosophie. Dans "qu'est-ce que les lumières ?", Kant parle de l'homme qui accède à la majorité par l'usage de sa raison et l'abandon de toute soumission à ses tuteurs, pas de l'humain. On nait humain, mais pas homme. C'est une piste à explorer. Ce qui m'amène à dire que le sujet est mal formulé et confond tout. L'humanité au sens de bonté, de gentillesse, de générosité, en est une interprétation dévoyée. L'humanité est innée, la culture non. C'est sur cette mesinterprétation, cet abus de langage, que je fonderais mon analyse. D'ailleurs, l'opposition "culture/nature" est au programme de terminale. L'opposition "humanité" et "culture" est en un sens similaire, cf ceci :
es convenances, nous le contraignons au travail, etc., etc. Si, avec le temps, cette contrainte cesse d'être sentie, c'est qu'elle donne peu à peu naissance à des habitudes, à des tendances internes qui la rendent inutile, mais qui ne la remplacent que parce qu'elle en dérivent. » Transition : Cela signifie-t-il que le concept d'humanité ne peut être que relatif ? 3. La culture rend plus humain, l'humanité comme moralité a) La culture permet de se donner des fins autres que les fins naturelles Kant, Critique de la faculté de juger, §83, traduction Alain Renaut. « Si, désormais, il faut trouver en l'homme lui-même ce qui doit être, en tant que fin, accompli par sa connexion avec la nature, il peut seulement d'agir d'un bien ou d'une fin telle qu'elle puisse elle-même être réalisée par la nature dans sa bienfaisance, ou bien l'aptitude à toutes sortes de fins pour lesquelles la nature (extérieurement et intérieurement) pourrait être utilisée par l'homme. La première fin de la nature serait le bonheur, la seconde la culture de l'homme. » Kant montre ensuite que pourquoi cette fin ne peut pas être le bonheur, avant de conclure : « En ce sens, seule la culture peut être la fin dernière que l'on a des raisons d'attribuer à la nature vis-à-vis de l'espèce humaine (...).
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